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30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 00:00

 

 

 

Je n’osais te guider au bonheur du jardin
Où j’aurais déclamé d’autres proses mieux conçues
Mes désirs condensés, ma disgrâce entrevue
N'ont pas su t'éblouir de mon air trop taquin

Il est vrai que jadis, au bonheur du jardin
J’effleurais ton visage sans toucher à tes lèvres
En écoutant tes mots empreints de mille fièvres
Sans s’affoler des règles, j’émergeais trop badin

Mais ton pli terminal, désarçonne ma vie
De jongler de passion d'un jargon asservit
La belle métaphore est encore plus subtile
Alors je t'en conjure retrouve l'allégorie.

 

*´¨ )
¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

 

Numéro du détenteur - 00049736

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 00:00

 

 

Il y avait une fois un enfant qui plaça un piège sous une racine et prit un oiseau, un bel oiseau, l’oiseau de la cascade.
Bien.
Il le plume, le cuit, le mange.
Bien.

Quand il l’a mangé, il revient, remet le piège sous la même racine, et reprend encore le même oiseau, l’oiseau de la cascade. Alors, il court à la maison pour le mettre en cage ; mais sa mère le renvoie aux champs surveiller les semailles.
L’enfant lui dit :
- Mère, fais-moi rôtir cet oiseau.
- Oui, lui dit-elle. L’enfant retourne aux champs et fait rouler son tambour pour effrayer les autres oiseaux.
Bien.

Pendant ce temps-là, la mère tue l’oiseau, le bel oiseau, le plume, le fait rôtir et le mange elle-même, sans rien laisser. Quand l’enfant revient, il lui réclame l’oiseau.
- Je l’ai mangé, lui dit-elle.
Alors il crie.
Bien.

- Mère, donne-moi l’oiseau, l’oiseau que j’ai tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
Sa mère lui donne du maïs.
Bien.

L’enfant va cacher son maïs sur un tronc d’arbre, tout en haut, dans le creux d’un arbre mort, et, quand les termites l’ont mangé, il leur dit :
- Termites, donnez-moi mon maïs ! Donnez-moi le maïs que ma mère m’a donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
Les termites lui font des pots de terre.
Bien.

L’enfant emporte les pots de terre. Il va les placer dans la rivière, sous la chute d’eau, pour l’épuiser . Mais quand la chute d’eau a brisé ses pots de terre, il lui dit :
- Chute d’eau, donne-moi mes pots de terre ! Donne-moi les pots de terre que les termites ont faits pour moi. Les termites ont mangé le maïs que ma mère m’avait donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
La chute d’eau lui donne un poisson.
Bien.

L’enfant tient le poisson à la main et, comme un faucon le lui enlève, il crie :
- Faucon, donne-moi mon poisson ! Donne-moi le poisson que la chute d’eau m’a donné. La chute d’eau a brisé les pots de terre que les termites avaient faits pour moi. Les termites ont mangé le maïs que ma mère m’avait donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
Le faucon s’arrache une plume.
Bien.

- Cette plume est à moi, dit l’enfant.
Mais le vent la lui emporte. Alors l’enfant lui dit :
- Vent donne-moi ma plume ! Donne-moi la plume que le faucon s’est arrachée pour moi. Le faucon a mangé le poisson que la chute d’eau m’avait donné. La chute d’eau a brisé les pots de terre que les termites avaient faits pour moi. Les termites ont mangé le maïs que ma mère m’avait donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
Le vent fait tomber pour lui quelque noix de coco.
Bien.

Quand l’enfant veut ramasser les noix, un gros babouin le lui mange.
L’enfant hurle.
Il lui dit :
- Babouin, donne-moi mes noix que le vent a fait tomber. Le vent a emporté la plume que le faucon s’était arrachée pour moi. Le faucon a mangé le poisson que la chute d’eau m’avait donné. La chute d’eau a brisé les pots de terre que les termites avaient faits pour moi. Les termites ont mangé le maïs que ma mère m’avait donné. Ma mère a mangé l’oiseau que j’avais tué sous la racine, près de la cascade, sous la racine. On ne peut même plus s’amuser !
Bien.

Le babouin lui dit en éclatant de rire :
- Moi, je n’ai rien à te donner.
Alors, l’enfant l’attrapa avec une corde et l’emporta vite à la maison pour le manger.
C’était bien son tour !
Mais le feu était éteint. La maison était vide. Sa mère n’était pas là. Elle s’était noyée dans la rivière, où il y avait un bel oiseau, l’oiseau de la cascade, qui chantait ...
Alors, l’enfant partit placer un piège sous la racine, près de la cascade, sous la racine.
Et il prit un bel oiseau.
Bien.

Mais l’enfant se réveilla.

Il avait rêvé.

Alors, il se mit à faire rouler son tambour pour effrayer les autres oiseaux, tous les oiseaux qui tombaient du ciel pour dévorer les semailles.
- Oh ! qu’il fait chaud, dit-il.


Blaise Cendrars

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 00:00

 

 



1. Si vous pensez que le meilleur moyen de toucher le coeur d'un homme est de passer par son estomac... vous visez trop haut.

2. les femmes ne rendent pas les hommes idiots, la plupart sont des Self made men

3. La meilleure raison qu'une femme a de divorcer de son mari est une raison de santé : c'est parce qu'il la rend malade

4. Ne croyez jamais un homme qui dit qu'il est le chef à la maison. Il ment probablement sur d'autres choses aussi;

5. Si un travail ménager n'est pas fait, c'est que la femme a demandé à son mari de s'en charger.

6. Si vous voulez un mec gentil, choisissez en un chauve : ils font plus d'efforts que les autres

7. Vous pouvez aussi bien choisir des hommes très jeunes ; de toute façon, ils ne sont jamais matures

8. Un homme qui sait s'habiller tout seul sans ressembler à Bozo le clown a toutes les chances d'être homosexuel

9. Les hommes sont tous les mêmes : seuls leur aspect extérieur est différent

10. Définition d'un homme bien éduqué : il ne fait pas pipi dans le lavabo

11. Si vous rencontrez un homme et que vous vous dites qu'il ferait un bon mari, vous vous rendez compte un peu plus tard qu'il l'est déjà.

12. Les scientifiques viennent de découvrir quelque chose qui pourra accomplir le travail de 5 hommes : une femme.

13. les hommes sont comme les animaux : désordonnés, insensibles et potentiellement violents... mais ils font de bons animaux de compagnie

14. Le cerveau d'un homme, c'est un peu comme les prisons : il n'y a pas assez de cellules pour le bien.

15. Les maris, c'est comme les enfants : ils sont toujours adorables quand ce sont ceux des autres.
 

<< auteurs inconnus >>

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Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

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Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre