De curieux tambourins pénètrent la sérénité 
Des foulées, tantôt urgentes, tantôt lentes, mais cadencées 
Cycles propices aux rêves déchirés 
Balanciers et réveils assurant le tempo


J’affectionne ces aubes qui flattent la rosée
Sans aucune cupidité  à chaque lève-tôt
Ces aguerris sous pull et parfois sous caban
Gardant bien à couvert leur froide peau bleuie


Le long des promenades sont de cireux soleil 
Les reflets éclatants des néons impayables
 Ainsi chaque nuit en lettrines de feu
Faisant fi d'agacer ces éthérés sommeils


L'allégorique  se sauve devant cet audacieux faisceau
Impassible messager  du matin qui se lève 
Il secoue son corps les soucis apparaissent
Jusqu’au prochain matin dont il jouira.
 

Caresses dans le matin bleu
Sous les baisers s'est endormie et laisse voir un sein blanc
Son babil s'est fait cristal, tout est désormais calme
Deux corps réunis dans un seul amour


Cheveux ondoyants sur les draps de satin
Tu as allumé en moi ce désir charnel
Sous de voraces baisers et gémissements de plaisir
Sur l'oreiller de l'amour les lueurs du jour reflètent les soupirs 


La gorge nue et fière se soulève au rythme du désir
La robe de guipure s'étale sur le plancher
Et laisse le corps nu, en papillon de soie 
Qui sort de son cocon les ailes collées aux flancs


Petit rire perlé et tendres mots d'amour
Forment dans le matin bleu, de tendres promesses
Secouent les amants assoupis de plaisir
Dans un roulis doré des étreintes soupirées.



 

Numéro du détenteur - 00049736