Un soufle d'interrogation

Je ne suis qu’une virgule entre les caresses de tes doigts
Une parenthèse entre les rythmes de ton coeur
Un point de suspension qui arrête ton souffle
Une préfiguration entre tes minuscules.

Je ne suis qu’une interrogation à la lisière de tes rêves
Une interjection aux voyelles de tes désirs
De tendres guillemets qui retiennent tes ailes
Un point-virgule entre les apostrophes de tes mains

Et quand tu n’es pas là syllabes de tes mots
Abstraite de tes rêves mise entre parenthèses
Soustraite de ta vie et lié aux milles maux
Je ne suis que exclamation ondulant de cimaises.

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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

Numéro du détenteur - 00049736

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 08:06

En fil de quatrain

Je tisse mes troubles au fil d'Alexandrin
Sur coutil de quatrains et guipures de rimes
C'est ainsi que mes vers transportent et subliment
Mes ardeurs, mes passions, ma luxure mon chagrin

Sur peluche cramoisie ou voilette d'organdi
J'enfièvre mes amours ou câline mes songes
Brodant à points de nœuds le mal qui me ronge
Déposant quelques émeraudes, perle nacrée ou malachite

Qu'un chagrin me pique et tombe sur l'ouvrage
Quelques perles de vie, armes d'un cœur supplicié
Colorant la soierie, canevas de mon intimité
Couleur de soirs d'été ou bien de dôme d'orage

Qu'une ataraxie me réjouisse et bourgeonne mon poème
De nuances nacrées et de brassées de feu
Quelques roses carmin sur fond de pékin bleu
Ma poésie fleurit à grands points de je t'aime.

*´¨ )

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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 08:00

Dans le gris du ciel

Il avait dans ses gestes flambeurs de lumière
l'aurore grise dans un ciel sans attraits
Une tâche de rouge à la place du coeur
et les blés éternels qui rimaient dans ses mots

Il parle quand je me tais
Et il crie quand je parle
Et l'ombre des grands soirs
Riment dans ma mémoire

Derrière les vitres humides
Je crois l'apercevoir
Il danse dans mes souvenirs
En arcs souples brisant les spectres

quand le soir oublie ses saisons
Et le chienlit comme un âtre fantastique
Chante le temps pour s'endormir
Et fond en âmes vagabondes.