30 juin 2014
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Dans la nursery endormie où le silence s'étire
A travers la lucarne qu'une clarté ébrèche
D’un fragile rai cendreux passe entre les persiennes
Que le voile ondule aux fronces bourrelées
On discerne petite et légère étoffe de soie
Comme les ailes d'un oiseau comme un papillon blanc
Tout dort sereinement dans la petite chambre
Les minutes qui s’étirent semblent somnoler
Petite couche blanche petit nid dans les branches
Un enfant nu repose un drap enlaçant les hanches
Sortant de nulle part un pied menu dépasse
Et rejoint petite jambe rose, poupin semble rêver
Tendre petit être fatigué, laisse apparaître une petite main
Comme un charmant bouquet éphémères fleurettes
Tendre berceau de bois protége le poupon des regards intrus
Le silence est seul à pénétrer l'instant
Sur un petit visage au sourire d'un ange
Glisse le flot délicat d'une petite mèche
Sur la petite joue organsin délicat
Se pose un doux frisson comme un baiser de fée.
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
Publié par Flo-Avril
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POESIE
9 juin 2014
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08:16
Altière et délicate dans sa robe d'apparat
Portant sa robe blanche belle comme un nymphéa
Elle attend dans la pénombre le destrier de feu
Son destin elle cédera imaginant donner bien peu
Fragile et fébrile, escomptant sa chaleur
Taillés l'un pour l'autre, n'aimant pas la pâleur
Frayant son innocence il devine sa tendresse
Il sait qu'elle cédera sous ses brulantes caresses
En dentelle de cire en atours délicats
Illuminent sa grâce comme gouttes d'agate
L'ardeur doucement vacille, mais attendra le jour
Car leur passion scintille d'un trop précaire amour
Il ne restera rien qu'une fragrance merveilleuse
Jusqu'au petit matin, ils s'aimeront silencieux.
Lorsqu'elle s'évaporera il en disparaîtra
L'amour né s'éteindra en volutes et mourra.
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
Numéro du détenteur - 00049736
Publié par Flo-Avril
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POESIE
2 juin 2014
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07:54
Elle avait hérité de mon cœur dans un vieux frêne
Un peu comme on déniche un abri dans le noir
Dans son regard perdu, elle découvrit, il me semble
Que l'amour peut faire mal et qu'on en meurt parfois
D'une petite menotte elle fendît sa poitrine
Posa ce brin de cœur près du sien déjà luttant
Si robuste qu’un sang purpurin plus pur que l’ambrine,
Vint sustenter mon corps du liquide abondant
Comme s'envole la froidure au retour des violines
Les épines couleur garance calomniant sa raison
Burent la suave toxine de mes phrases assassines
Ses modestes espoirs roucoulèrent la saison
Sachant mon heure venue tombant le crépuscule
J'osais penser ses fruits et crier son union
Qu'importe le regard la peur du ridicule
Je serai cet amant que les cieux siffleront.
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
Réédition
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