De curieux tambourins pénètrent la sérénité
Des foulées, tantôt urgentes, tantôt lentes, mais cadencées
Cycles propices aux rêves déchirés
Balanciers et réveils assurant le tempo
J’affectionne ces aubes qui flattent la rosée
Sans aucune cupidité à chaque lève-tôt
Ces aguerris sous pull et parfois sous caban
Gardant bien à couvert leur froide peau bleuie
Le long des promenades sont de cireux soleil
Les reflets éclatants des néons impayables
Ainsi chaque nuit en lettrines de feu
Faisant fi d'agacer ces éthérés sommeils
L'allégorique se sauve devant cet audacieux faisceau
Impassible messager du matin qui se lève
Il secoue son corps les soucis apparaissent
Jusqu’au prochain matin dont il jouira.