Hic! Hic! On a coutume de dire aux enfants que le hoquet fait grandir. Impossible de vérifier si cette affirmation est fondée scientifiquement ou plutôt destinée à les rassurer. Ce qui est sûr, c'est que ce mystérieux petit dérèglement interne nous empoisonne régulièrement la vie.
Avant d'évoquer le hoquet proprement dit, parlons un peu du fonctionnement de la respiration chez l'Homme. Un tube, deux ballons et une pompe suffisent à nous faire respirer ! Et comme pour la bicyclette, la pompe doit toujours être en parfait état de marche.
Notre pompe, appelée diaphragme, est le muscle qui va permettre aux ballons ou plutôt aux poumons de se remplir d'air ou de se vider. Le diaphragme est situé sous les poumons et appuie dessus en permanence, à cet instant les poumons sont vides. Lorsqu'il est contracté, le diaphragme s'éloigne des poumons, libère de la place et permet ainsi à l'air d'entrer. Reste le tube, appelé trachée, il amène l'air depuis la bouche ou le nez jusqu'aux poumons.
Mais voilà ! Cette belle mécanique se grippe parfois, surtout lorsque l'estomac vient faire des chatouilles au diaphragme. Et le diaphragme, il n'aime pas les chatouilles !
Il se met alors à gigoter, se contracte et appuie sur les poumons, vidant du même coup un peu d'air. Cet air remonte et fait vibrer au passage les cordes vocales qui émettent le célèbre petit son. Lorsque le diaphragme revient à l 'état normal, il s'aperçoit que ça chatouille toujours, il se contracte et c'est reparti. Il va falloir attendre que tout le monde se calme pour que le hoquet cesse.
Au moment d'une crise de hoquet, tous les moyens sont bons pour l'arrêter. Ne plus respirer, boire avec une cuillère dans le verre, avaler sa salive, demander à un ami de nous faire peur ou de nous taper dans le dos. Hic ! Hic ! Hic …