11 avril 2006
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Si la parole est d'argent , si le silence est d'or, l'écriture est cristal... pureté, lisse, difficile à sculpter, propre
a chaque individu, différente pour chaque être.
Pour moi, certains moments sont propices à l'écriture, à l'inspiration, le petit matin, ou le soir très tard, quand la maison n'est pas encore éveillée, ou qu'elle dort déjà.
Tout est calme, le jour pointe à peine, ou le soleil est déjà couché, seuls quelques oiseaux osent transgresser mon silence, troubler mon intimité.
Mes doigts s'agitent sur les touches du clavier, avec agilité, ma pensée est d'une grande acuité, et mon esprit très vif vagabonde.
Le temps n'est plus le même, les minutes rétrécissent, les heures deviennent des petits morceaux de temps. Le monde se réduit à l'espace de l'écran qui prend vie par l'intermédiaire de mes doigts.
Mon pc est docile, c'est l'heure de l'intimité.
La fusion de l'homme et de la machine, elle et moi... moi et elle ne formons plus qu'un... sommes un tout, indissoluble...
¥¥
Mais d'autres jours et ils sont nombreux, ils sont néfastes. C'est la léthargie complète, le neant, le grand vide, la sécheresse, rien ne vient.
L'article est là, amorphe et muet, je le trouve pauvre, vide de sens et j'ai pitié de lui.
Mon pc devient nerveux, il est rebelle à toutes mes demandes, il ne voit rien. Son disque reste dur mais rien ne s'imprègne sur sa mémoire. Pauvre pc, ce n'est pourtant pas ta faute si j'ai des doutes à tout propos...omniprésents, ils ne sont pas de ton fait...mais moi j'ai besoin de les retranscrire et là tout est vide ! vide de sens, de mots, de moi, de vous, de lui, d'eux...
Les minutes s'égrènent inlassablement et je reste là à ne savoir que faire, j'égrappe des mots, mais sans résultat...
Flo ©
Pour moi, certains moments sont propices à l'écriture, à l'inspiration, le petit matin, ou le soir très tard, quand la maison n'est pas encore éveillée, ou qu'elle dort déjà.
Tout est calme, le jour pointe à peine, ou le soleil est déjà couché, seuls quelques oiseaux osent transgresser mon silence, troubler mon intimité.
Mes doigts s'agitent sur les touches du clavier, avec agilité, ma pensée est d'une grande acuité, et mon esprit très vif vagabonde.
Le temps n'est plus le même, les minutes rétrécissent, les heures deviennent des petits morceaux de temps. Le monde se réduit à l'espace de l'écran qui prend vie par l'intermédiaire de mes doigts.
Mon pc est docile, c'est l'heure de l'intimité.
La fusion de l'homme et de la machine, elle et moi... moi et elle ne formons plus qu'un... sommes un tout, indissoluble...
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Mais d'autres jours et ils sont nombreux, ils sont néfastes. C'est la léthargie complète, le neant, le grand vide, la sécheresse, rien ne vient.
L'article est là, amorphe et muet, je le trouve pauvre, vide de sens et j'ai pitié de lui.
Mon pc devient nerveux, il est rebelle à toutes mes demandes, il ne voit rien. Son disque reste dur mais rien ne s'imprègne sur sa mémoire. Pauvre pc, ce n'est pourtant pas ta faute si j'ai des doutes à tout propos...omniprésents, ils ne sont pas de ton fait...mais moi j'ai besoin de les retranscrire et là tout est vide ! vide de sens, de mots, de moi, de vous, de lui, d'eux...
Les minutes s'égrènent inlassablement et je reste là à ne savoir que faire, j'égrappe des mots, mais sans résultat...
Flo ©
