COMPTINES

Je me souviens étant "petite", de ces comptines que ma mère nous apprenait et nous chantait avec moultes gestes d'enthousiasmes ... nous adorions ça, ma soeur et moi... la regarder et l'imiter...
Quand j'y repense je revois les scènes, souvent gaies, parfois tristes...et je me prends à rêver que je redeviens petite fille et que ma mère me rechante ces mêmes comptines, qu'aujourd'hui, j'ai voulu vous remettre en mémoire.
Pour vous, ce ne sont peut-être pas les plus présentes, les plus récentes, mais ne vous remémorent-elles rien?

Chère Elise

Avec quoi faut-il chercher l'eau,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il chercher l'eau ?
Avec un seau, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec un seau.
Mais le seau, il est percé,
Avec quoi faut-il le boucher,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il le boucher ?
Avec d' la paille, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec d' la paille.
Mais la paille n'est pas coupée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la paille n'est pas coupée...
Faut la couper, mon cher Eugène,
Cher Eugène, faut la couper.
Avec quoi faut-il la couper,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il la couper,
Avec une faux, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec une faux.
Mais la faux n'est pas affutée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la faux n'est pas affutée
Faut l'affuter, mon cher Eugène,
Cher Eugène faut l'affuter.
Avec quoi faut-il l'affuter,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il l'affuter ?
Avec une pierre, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec une pier
Mais la pierre n'est pas mouillée,
Chère Elise, chère Elise,
Mais la pierre n'est pas mouillée
Faut la mouiller, mon cher Eugène,
Cher Eugène, faut la mouiller.
Avec quoi faut-il la mouiller,
Chère Elise, chère Elise,
Avec quoi faut-il la mouiller ?
Avec de l'eau, mon cher Eugène,
Cher Eugène, avec de l'eau !
Avec quoi faut-il chercher l'eau,
Chère Elise, chère Elise…

DORS PETIT ENFANT

Dors, dors, petit enfant,
Les moutons sont dans le pré
Les agneaux à la maison,
Dors petit ange adoré,
Dors, dors, petit enfant.

Dors, dors, petit enfant,
Papa garde les moutons,
Et Maman secoue les arbres,
Il en tombe un petit rêve,
Dors, dors, petit enfant.

Dors, dors, petit enfant,
Les moutons sont dans le ciel,
Les agneaux font les étoiles,
Et la lune la bergère,
Dors, dors, petit enfant.

Je pouvais vous remettre en tête, la mère Michelle, ou même meunier tu dors ou encore, au clair de la lune... mais j'ai voulu innover en la matière...

Flo

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 00:01

AIMER SANS LARMES, MOURIR SANS ESPOIRS

Qu'il est donc facile d'aimer

Quand on a que vingt ans
Qu'il est facile de tout laisser
Pour n'être plus aimé...
Repartir pour demain
Pour en aimer un autre
Et refaire le chemin
Pour ne pas perdre pieds.

Je t'embrasse le vent
Je cours à perdre haleine
Je te baisse la pluie
Sur toi je me roule
Herbe humide de tendresse.

Et quand le vent me pousse
Dans l'abîme de l'oubli
Je pense en mourir
Je suis pourtant sauvée
Dans les filets de mailles
De tes jeunes rayons.

Mon visage riait
Comme rient les enfants
Tout humide encore
Tout tiède de larmes mal séchées.

Tu me voulais servante
Je me faisais catin
En ce feu lancinant
De flammes maléfiques.

Mais qu'il est donc horrible
D'être ainsi amoureux
Quand on a que vingt ans
Et plus terrible encore
De ne plus être aimé.

Sans adieu sans détour
Sans signes de la main
Sans magie et sans larmes.
Sans même un lendemain.

Flo

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Publié par Flo - dans AMOUR
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21 mai 2006 7 21 /05 /mai /2006 02:40

ENVIE DE LUI

Quand je suis seule à la maison
et que je laisse vagabonder mon imagination...
je me prends à rêver,
à rêver de ce que je désire...

J'ai envie de ses bras pour m'enlacer,
envie de ses mains pour me caresser, envie de ses lèvres pour les savourer,
envie de sa peau pour la goûter,
envie de sa chaleur pour m'y réfugier,
envie de ses désirs pour les réaliser,
envie de lui, pour l'aimer.

Je ferme les yeux,
je laisse vagabonder mon imagination encore et toujours,
et je sens l'envie m'envahir.

J'ai des envies de douceur,
envie de langueur,
envie de m'allonger lascivement sur le divan
sentir le poids de son corps venir couvrir le mien,
envie de sentir son souffle chaud dans mon cou, sur ma peau frémissante,
envie de succomber au contact de ses doigts qui m'explorent,
envie de le faire vibrer sous mes mains,
envie de faire monter son ardeur jusqu'aux limites du maîtrisable,
envie de le sentir me conquérir et nous unir,
Envie de le faire gémir et d'accompagner son cri, dans la délivrance de nos plaisirs assouvis.

Puis j'entrouvre les yeux,
je reviens à la réalité,
troublée par le désir qui vient de me posséder,
et je reste là,...
les yeux dans le vague...
avec une seule chose à l'esprit...

L'envie, juste L'envie, Mais L'envie de Lui...

Flo