27 juin 2007
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Les larmes sont des mots retenus
J'écrirais pour toi, des larmes de mots,qui grossiront le torrent de mes rêves...
Celles qui coulent dans le sillon de mon âme meurtrie, par le temps qui passe, ce temps impalpable que personne ne retient...
Elles voleront en une folle ritournelle, qui doucement viendra se poser sur ton coeur...
Elles détruiront mes rêves, mes espoirs mon devenir et mon imagination.
Mon besoin de courir, de voler, de danser, ce besoin dont j'ai envie, que tu me prennes par les hanches...Juste dans tes bras...juste être à toi...
Il suffira d’un souffle de vent pour que mes larmes de mots se revoltent et reprennent leur danse éfrènée... Sarabande, joyeuse, éphémère...
A force de couler sur mes joues bien trop pâles, mes larmes se sont transformées en vagues de mots bien trop maussades.
Cachant aux yeux des gens, moi, la rebelle trop sage et tellement faible...
Pour toi, je verserai
Les larmes de chagrin
et celles de demain
Les larmes de l'oubli
et celles des soucis
Les larmes de candeur
et celles de dur labeur
Les larmes de l'amour
et celles des toujours
Les larmes de manque
et celles de l'absence
Les larmes de l'appel
et celles du reveil
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© (¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> ©Flo
Publié par Avril2
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dans
AMOUR
26 juin 2007
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Comme Bonaparte, Jules César pouvait dicter plusieurs lettres à la fois, c'était un dictateur. Eh oui
Les dolmens étaient des espèces d'abribus postés tous les 100 mètres. C'est ça
L'histoire de Rome commence en 753 avenue Jésus-Christ. Ca me laisse sans voie
Les amazones étaient comme les femmes, mais encore plus méchantes. Misogyne
Jeanne d'Arc voyait des apparitions invisibles. C'est pour ça qu'on l'a brûlée
Au Moyen Age, la bonne santé n'avait pas encore été inventée. Eh non…
François 1er était le fils de François 0. (qui était arrivé avec son cheval, etc...)
C'est Richelieu qui fonda la Star Academy française. Le con !
Louis XV était l'arrière petit fils de son oncle Louis XIV. Ah, la famille
La drôle de guerre, cependant, n'a fait rire personne. J'aime bien celle là
Le pôle est recouvert de glace: c'est la capote glaciaire. (obsédé)
Dans le monde, il n'y a que la France qui n'est pas un pays étranger. C'est bien vrai !
Le Mexique était autrefois, le pays des pastèques. Là, ça m'en bouche un coin
La Suisse est une fée des rations. On le sait, c'est des rats
La mer des caraïbes baigne les lentilles française. entre autres
L'eau de mer sert, en particulier, à remplir les océans. On y avait pas pensé
On peut suivre une rivière dans un sens en amont et dans l'autre sens en l'avalant. Bon courage
Les quatre points cardinaux sont le haut, le bas, l'est et l'ouest. C'est pourtant simple
La Terre tourne en rond dans un sens et en travers dans l'autre sens. Là c'est pas très clair
Socrate parlait beaucoup car il avait la langue bien pendante. Ben oui ça donne soif
Au pluriel, on dit des "cristaux" car il y a plusieurs cristals. Logique imparable
Les devoirs où il y a des conjugaisons s'appellent les devoirs conjuguaux. Voila qui est bien dit
Victor Hugo est né à l'âge de 2 ans. Le pauvre
Les fables de La Fontaine sont si anciennes qu'on ignore le nom de l'auteur. - soupir -
Un sonnet est formé de deux quatrains et de deux tiercés. Gagnants bien sûr
Toute sa vie, Montaigne a voulu écrire mais il n'a fait que des essais. J'aime bien aussi
A la fin de sa vie, l'écrivain Hemingway s'est suicidé pour mettre fin à ses jours. The end
Un polygone est une figure qui a des côtés un peu partout. C’est à peu près ça !
On dit qu’une ligne droite est perpendiculaire quand elle se met à tourner d’un coup. Rouler bourré
L’ovale est un cercle presque rond, mais quand même pas. Il ne faut pas exagérer
Le losange est un carré tordu en biais. C’est pourtant vrai
Le 0 est très utile, surtout si on le met derrière les autres nombres. Fils de banquier ?
Un nombre réel est un nombre qu’on peut toucher du doigt. Fils de magicien ?
La loi des probabilités s’appelle ainsi car on n’est pas sûr qu’elle existe. Peut-on en douter ?
L’ordinateur peut faire plus de calculs que le cerveau de l’homme car il n’a que ça à faire. La vérité !
L’air pur est uniquement formé de gaz naturels. Pas chez Paul
Une bouteille d’eau explose s’il gèle car, sous l’effet du froid, l’eau devient un explosif. Quoi, c’est pas ça ?
En cas de grossesse, on fait une chorégraphie. Surtout la mère de Béjard
Plus le train ralentit, moins sa vitesse est plus grande. Et la note je t’en parle pas
Un corps lâché d’une certaine hauteur choisit toujours de tomber. Aïe
C’est le cerveau qui donne les ordres et les autres parties sont obligées d’obéir. Na !
Publié par Avril2
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CHOSES DE LA VIE
25 juin 2007
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C'est alors qu'apparut le renard : Bonjour dit le renard.
Bonjour, répondit poliment le petit prince, qui se retourna mais ne vit rien.
Je suis là, dit la voix, sous le pommier...
Qui es-tu? dit le petit prince. Tu es bien poli...
Je suis un renard, dit le renard. Viens jouer avec moi, lui proposa le petit prince.
Je suis tellement triste... Je ne puis pas jouer avec toi, dit le renard.
Je ne suis pas apprivoisé.
Ah! pardon, fit le petit prince. Mais, après réflexion, il ajouta : Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ?
Tu n'es pas d'ici, dit le renard, que cherches-tu? Je cherche les hommes, dit le petit prince. Qu'est-ce que signifie "apprivoiser" ? Les hommes, dit le renard, ils ont des fusils et ils
chassent. C'est bien gênant ! Il élèvent aussi des poules.
C'est leur seul intérêt.
Tu cherches des poules?
Non, dit le petit prince. Je cherche des amis.
Qu'est-ce que signifie "apprivoiser"?
C'est une chose trop oubliée, dit le renard.
Ca signifie créer des liens..." Créer des liens?
Bien sûr, dit le renard. Tu n'es encore pour moi qu'un petit garçon tout semblable à cent mille petits gerçons.
Et je n'ai pas besoin de toi. Et tu n'as pas besoin de moi non plus.
Je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre.
Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde... Je commence à comprendre, dit le petit prince. Il y a une fleur... je crois qu'elle m'a apprivoisé... C'est possible, dit
le renard.
On voit sur terre toutes sortes de choses...
Oh! Ce n'est pas sur terre, dit le petit prince Le renard parut très intrigué : Sur une autre planète?
Oui. Il y a des chasseurs, sur cette planète-là?
Non. Ça, c'est intéressant!
Et des poules?
Non. Rien n'est parfait, soupira le renard. Mais le renard revint à son idée : Ma vie est monotone. Je chasse les poules, les hommes me chassent.
Toutes se ressemblent, et tous les hommes se ressemblent.
Je m'ennuie donc un peu.
Mais, si tu m'apprivoises, ma vie sera comme ensoleillée.
Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sur terre.
Le tien m'appellera hors du terrier, comme une musique. Et puis regarde! Tu vois là-bas, les champs de blé? Je ne mange pas de pain. Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me
rappellent rien. Et ça, c'est triste!
Mais tu as des cheveux couleur d'or. Alors ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé... Le renard se
tut et regarda longtemps le petit prince : S'il te plaìt... apprivoise-moi, dit-il. Je veux bien, répondit le petit prince, mais je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai des amis à découvrir et
beaucoup de choses à connaìtre.
On ne connaìt que les choses que l'on apprivoise, dit le renard.
Les hommes n'ont plus le temps de rien connaìtre. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis.
Si tu veux un ami, apprivoise-moi!
Que faut-il faire? Dit le petit prince.
Il faut être très patient, répondit le renard.
Tu t'assoiras d'abord un peu loin de moi, comme ça, dans l'herbe.
Je te regarderai du coin de l'œil et tu ne diras rien.
Le langage est source de malentendus.
Mais, chaque jour, tu pourras t'asseoir un peu plus près...
Le lendemain revint le petit prince. Il eût mieux valu revenir à la même heure, dit le renard. Si tu viens, pas exemple, à quatre heures de l'après-midi, dés trois heures je commencerai d'être
heureux. Plus l'heure avancera, plus je me sentirai heureux. A quatre heures, déjà, je m'agiterai et m'inquiéterai; je découvrirai le prix du bonheur! Mais si tu viens n'importe quand, je ne
saurai jamais à quelle heure m'habiller le coeur... Il faut des rites.
Qu'est-ce qu'un rite? Dit le petit prince.
C'est quelque chose de trop oublié, dit le renard. C'est ce qui fait qu'un jour est différent des autres jours, une heure, des autres heures. Il y a un rite, par exemple, chez mes chasseurs.
Ils dansent le jeudi avec les filles du village. Alors le jeudi est jour merveilleux! Je vais me promener jusqu'à la vigne. Si les chasseurs dansaient n'importe quand, les jours se
ressembleraient tous, et je n'aurais point de vacances.
Ainsi le petit prince apprivoisa le renard. Et quand l'heure de départ fut proche : Ah! dit le renard... Je pleurerai.
C'est ta faute, dit le petit prince, je ne te souhaitais point de mal, mais tu as voulu que je t'apprivoise... Bien sûr, dit le renard. Mais tu vas pleurer! dit le petit prince. Bien sûr, dit le
renard.
J'y gagne, dit le renard, à cause de la couleur du blé. Puis il ajouta : Va revoir les roses. Tu comprendras. Tu comprendras que la tienne est unique au monde. Tu reviendras me dire adieu, et je
te ferai cadeau d'un secret. Le petit prince s'en fut revoir les roses : Vous n'êtes pas du tout semblables à ma rose, vous n'êtes rien encore, leur dit-il. Personne ne vous a apprivoisées et
vous n'avez apprivoisé personne. Vous êtes comme était mon renard. Ce n'était qu'un renard semblable à cent mille autres. Mais, j'en ai fait mon ami, et il est maintenant unique au monde. Et les
roses étaient bien gênées.
Vous êtes belles, mais vous êtes vides, leur dit-il encore. On ne peut pas mourir pour vous.
Bien sûr, ma rose à moi, un passant ordinaire croirait qu'elle vous ressemble. Mais à elle seule elle est plus importante que vous toutes, puisque c'est elle que j'ai arrosée.
Puisque c'est elle que j'ai mise sous globe. Puisque c'est elle que j'ai abritée par le paravent. Puisque c'est elle dont j'ai tué les chenilles (sauf les deux ou trois pour les papillons).
Puisque c'est elle que j'ai écoutée se plaindre, ou se vanter, ou même quelquefois se taire. Puisque c'est ma rose.
Et il revient vers le renard : Adieu, dit-il... Adieu, dit le renard. Voici mon secret. Il est très simple: on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
L'essentiel est invisible pour les yeux, répéta le petit prince, afin de se souvenir. C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante.
C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir.
Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard.
Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose... Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de
se souvenir.