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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 01:47

 

 

 

 


Il y a bien longtemps, si longtemps que nul ne se souvient du moment où c’était, vivait sur la terre un peuple en communion totale avec la nature. Ils chassaient, pêchaient, construisaient des embarcations dans des troncs d’arbres brûlés ou fabriquaient des mocassins pour ne pas avoir mal aux pieds. L’organisation de cette société était parfaite à bien des égards et les nombreuses tribus qui composaient ce peuple vivaient en harmonie.
Dans une de ces tribus, il y avait un chaman appelé "Celui-qui-Sait-Tout". Il avait le pouvoir de guérir les maladies et de communiquer avec le monde de l’au-delà et les forces spirituelles qui habitent chaque élément de la nature : les animaux, les plantes, les astres, la pluie... Celui-qui-Sait-Tout avait une fille très belle prénommée "Caresse-du-Vent". Tous les guerriers de la tribu rêvaient de l’épouser parce qu’elle était pourvue de nombreuses qualités. Elle ne regardait aucun des guerriers qui lui faisaient la cour. Tout le jour, elle rangeait, nettoyait, faisait mille corvées pour elle mais aussi pour ses voisins. Jamais elle ne refusait de rendre un servie. Son tepee était le mieux rangé de la tribu et tout le jour, elle était affairée.

Une nuit, pendant la saison des fruits bien mûrs, Caresse-du-Vent a fait un songe. Un Manitou lui est apparu.
Le Manitou est un personnage qui possède des dons surnaturels - c’est la représentation vivante d’une des forces de la nature.
Celui qui vient dans son rêve est le Manitou de l’Air. Il lui apprend qu’il l’aime depuis le premier jour où il l’a vue et que jamais elle ne trouvera sur la terre aucun homme qui réussira à la rendre aussi heureuse que lui.

Le matin, lorsqu’elle se réveille, elle se souvient très bien de son rêve et elle en est troublée. Elle sort de son tepee pour aller chercher de l’eau fraîche et trouve juste devant l’entrée une superbe paire de mocassins brodés de perles multicolores. Sa jeune sœur "Perle-d’Orage" qui sort en même temps qu’elle trouve les mocassins fort à son goût et les lui demande. Caresse-du-Vent les lui donne et toutes les deux partent vers la rivière.

Chaque nuit, le rêve se reproduit. Chaque matin, lorsqu’elle sort de son tepee, Caresse-du-vent trouve un nouveau présent devant l’entrée : un collier, une tunique de peaux, un bandeau, une ceinture. A chaque fois, elle donne les cadeaux à sa jeune sœur qui est bien heureuse d’avoir une sœur aussi généreuse.

Mais à force de mal dormir la nuit, Caresse-du-Vent perd sa gaieté naturelle et ses forces semblent d’amenuiser. Elle reste souvent songeuse pendant de longs moments. Son père qui l’observe depuis plusieurs lunes se résout à lui parler un soir car il a bien compris d’où venait le tourment de sa fille.

- Dis moi, Caresse-du-Vent, tu sembles bien triste depuis la lune des cerises rouges. T’est-il arrivé quelque chose ? Si tu as du souci, je peux certainement t’aider.

Caresse-du-Vent ne détourne pas les yeux. Elle s’assied à côté de son père et lui raconte l’objet de son trouble.

- Père, je suis jeune et il est grand temps que je prenne un époux mais nul guerrier de la tribu ne me plaît. Chaque nuit, dans mes songes, le Manitou de l’air me demande de devenir son épouse. Je ne sais pas quoi faire et surtout, je ne sais pas comment le rencontrer car je sens que je l’aime un peu plus chaque jour. Chaque matin, lorsque je m’éveille, je trouve un présent devant le tepee. Je l’offre à Perle-d’Orage car je ne peux accepter de si beaux présents.

Celui-qui-Sait-Tout n’est pas étonné. Il se met à réfléchir et demande à ne pas être dérangé durant trois jours. Il entonne alors un chant magique qu’il psalmodie. Au bout des trois jours, il appelle sa fille :

- Caresse-du-Vent, j’ai parlé au Grand-Esprit. Tu dois maintenant décider de ton avenir. Si tu veux trouver le Manitou de l’Air, il te faut quitter la tribu et entreprendre un long voyage pour retrouver celui que ton cœur aime. Le Grand-Esprit y met cependant une condition : jamais tu ne pourras revenir parmi nous car tu vas subir une métamorphose.

Caresse-du-Vent sent très bien ce qu’elle doit faire. Elle aime son père, sa jeune sœur et sa tribu mais elle est certaine aussi qu’elle aime plus que tout le Manitou de l’Air. Elle n’a pas peur d’une métamorphose. Elle rassemble quelques affaires et se met en chemin dès le matin du jour suivant après avoir serré longuement son père et sa sœur dans ses bras.

Elle marche tout le jour sans prendre le temps de s’arrêter. Au moment où le soleil est se couche, la faim commence à la tenailler. Elle s’installe dans le creux d’un gros rocher non loin d’un cours d’eau, mange quelques galettes de maïs et boit un peu d’eau. La fatigue l’enveloppe et elle s’endort bientôt. En rêve, elle voit à nouveau le Manitou qui lui dit qu’ils seront très bientôt réunit. Au matin, Caresse-du-Vent s’éveille. Au moment de se mettre debout, elle ne peut utiliser ses bras ; ceux-ci sont devenus de grandes ailes, ses pieds, des serres et son nez, un bec.

Avec beaucoup de difficultés, elle arrive sur le bord de la rivière et voit son reflet dans l’eau. D’une belle jeune femme, elle est devenue un aigle royal. Le choc est si grand, qu’elle se met à pleurer. Soudain, à côté de son reflet, elle voit un second reflet - un second aigle royal.

- Bonjour Caresse-du-Vent, je suis le Manitou de l’Air et le Manitou plus heureux du monde. En la regardant, il s’aperçoit de ses larmes qui ruissellent et tombent sur le sol. Pourquoi pleures-tu ? Ton père et ta sœur te manquent ? Es-tu malade ?

- Ce n’est rien répond-elle en essuyant ses larmes d’un coup d’aile. J’ai été surprise par mon apparence. Je suis moi aussi bien heureuse de te rencontrer enfin. Il y a si longtemps que je t’attends.

- Partons, dit le Manitou de l’Air. Les chasseurs ne vont pas tarder à arriver dans la plaine et il ne faudrait pas qu’il t’arrive quelque chose.

Si le Manitou de l’Air s’envola sans problème, Caresse-du-Vent éprouva bien plus de difficultés. Elle prit de l’altitude avec difficultés, manqua de retomber sur le sol mille fois mais finit par s’affranchir. Ils passèrent tous deux au-dessus de la tribu où vivait Caresse-du-vent juste au moment où le chaman sortait de son tepee. Celui-ci leva la tête et sourit. Il avait reconnu sa fille qui s’envolait vers son destin. Il ne fit cependant aucun signe et Caresse-du-vent poursuivit sa route avec un petit pincement de cœur.

Ils volèrent très longtemps et arrivèrent dans l’antre du Manitou de l’Air. Un désordre indescriptible y régnait. Tout était sans dessus-dessous. Le manitou de l'Air raconta à Caresse-du-Vent qu’il ne parvenait pas à remettre de l’ordre chez lui car le vent du Nord, le vent de l’Est, le vent de l’Ouest et le vent du Sud ne faisaient pas attention lorqu’ils rentraient de leurs voyages. Il avait beau leur demander de respecter sa demeure mais à chaque fois, au lieu de l’écouter, ils se mettaient à souffler plus fort encore.

Nullement découragée, Caresse-du-Vent entreprit de ranger sa nouvelle demeure. Sans doute précédée de sa réputation, aucun des vents n’osa jamais souffler à l’intérieur et la demeure resta propre et bien rangée.

Caresse-du-Vent et le Manitou de l'Air vivent depuis très heureux. De leur histoire, une expression est née : " L’air ne fait pas la chanson " évidemment, puisqu'il fait les grandes histoires d’amours.

Conte.biz

 

 

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26 novembre 2010 5 26 /11 /novembre /2010 01:10

 

 

 

Un journaliste se rend au fin fond de la Russie pour y faire un reportage.
Arrivé dans un petit village isolé, il voit un vieil homme et lui demande:
- Pouvez-vous me raconter votre plus beau souvenir ?
Le vieil homme sourit et commence son histoire:
- c'est un jour, il y a très longtemps, ma chèvre s'était égarée dans la montagne. Comme c'était la tradition, tous les hommes du village s'étaient réunis pour boire de la vodka et partir à la recherche de la chèvre. Quand finalement on l'a retrouvé au petit matin, comme c'est la tradition, on a encore bu de la vodka et tous les hommes du village se sont tapés la chèvre un par un. Qu'est-ce qu'on a pu rigoler.
Le journaliste se dit que cette histoire est difficilement publiable et demande au vieil homme de lui en raconter une autre, peut-être un peu moins grossière.
Le vieil homme sourit à nouveau et dit:
- Un jour, la femme de mon voisin s'est perdue dans la montagne. Comme c'est la tradition, tous les hommes du village se sont réunis pour boire de la vodka et partir à sa recherche. Comme c'est la tradition, quand on l'a finalement retrouvée, tous les hommes du village se sont tapés la femme du voisin. On s'est bien amusé.
Le journaliste n'est pas encore convaincu et interroge le vieil homme:
- Vous n'auriez pas un histoire plus triste ?
Le vieil homme prend un air sombre et commence:
- Un jour, je me suis perdu dans la montagne...

 

 

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Dieu créa la femme...

Il a fallu 6 jours de travail incessant au Créateur pour "faire" la femme. Un Ange est apparu et lui a dit :
- Pourquoi passez-vous tant de temps sur ceci ?
Et le Créateur lui a répondu;
- As-tu vu la feuille de travail pour ce projet-ci ?
C'est complètement lavable, avec 200 parties mobiles et toutes remplaçables, ça fonctionne au café noir et aux restants, ça comporte une cuisse pouvant supporter 3 enfants à la fois, possède un baiser qui peut tout guérir, d'un genou érafle à un coeur brisé et ça a 6 paires de mains.

L'Ange était abasourdi des exigences de ce modèle :
- Six paires de mains !? Ben voyons donc!! Et ce n'est que le modèle standard?
Il tenta d'arrêter le Créateur en lui disant;
- C'est beaucoup trop de travail pour une seule journée... attendez donc à demain pour terminer.

- Mais je ne peux pas! Je suis tellement pressé d'avoir terminé ce que je chéri tant. Imagines, ça se guérit déjà tout seul quand c'est malade et peut quand même travailler des journées de 18 heures !

L'Ange s'approcha et toucha la création en disant;
- Mais vous l'avez fait tellement douce !

Le Créateur approuva;
- En effet, elle est douce mais elle est aussi solide. Tu n'as aucune idée de tout ce qu'elle peut endurer et accomplir !

- Va-t-elle pouvoir penser? demanda l'Ange.

Le Créateur répliqua;
- Non seulement pourra-t-elle penser mais elle pourra également raisonner et négocier.

L'Ange remarqua quelque chose et s'approcha du modèle de femme et toucha sa joue.
- Oups, il semble que votre modèle ai une fuite! Je vous avais dit aussi que vous en faisiez trop!

- Ce n'est pas une fuite, c'est une larme.
- Et à quoi servent les larmes ?

Le Créateur lui expliqua;
- Les larmes sont la façon de la femme d'exprimer sa joie, sa peine, sa douleur, ses déceptions, sa solitude, sa compassion et sa fierté.

L'Ange était impressionne.
- Mais vous êtes un génie! Vous avez pensé à tout pour que la femme soit vraiment un être exceptionnel !

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 01:19

 

 

 

Dans de nombreux pays, l'art de cuisiner est devenu bien plus qu'un moyen de se nourrir.

Forme de savoir-faire, expression culturelle, elle est l'exorde de bonheurs chaque fois renouvellés.
Parmi les populations où la cuisine atteint des perfections quasi-symboliques, l'Italie joue un rôle capital. Lit de la renaissance, croisement d'influences venues des quatres coins de la Méditerranée, elle abrite des ressources que nous ne connaissons pas toujours autant qu'ils le méritent.



A servir en apéritif


  • 90 g d'olives noires
  • 150 gr de parmesan râpé
  • 125 gr de farine
  • 125 gr de beurre
  • sel et poivre


Préparation :

Mélanger le beurre ramolli avec le parmesan râpé, la farine, les olives coupées en morceaux; salez et poivrez.

Roulez la pâte en boudin d'environ 5 cm de diamètre. L'envelopper dans un film alimentaire et le placer au frigo pendant au minimum 4 h.

Coupez le boudin en rondelles d'environ 1/2 cm d'épaisseur, et les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Enfourner à 180°C  environ 10 min, les sablés doivent prendre une légère coloration.

Une fois refroidis, les conserver dans une boîte hermétique.

 

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Un Sujet En Particulier ?

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Cet ensemble de miniatures, représente mes amis, les personnes chez qui j'aime flâner et faire un petit coucou , laisser un commentaire chaque fois que j'en ai envie.

 

Si vous désirez vous y retrouver, laissez-moi un coucou à votre tour, je me ferai un plaisir de vous y accrocher et j'irai vous écrire une petite bafouille à mon tour.

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Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

http://a-fleur-de-plume.eklablog.com/

Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre