Ils sont malades, ils croient avoir de la chance de m'avoir cotoyée pendant des années! Si ils savaient la chance que j'ai eu qu'un jour ma route croise la leur.

Certains, je leur dois tellement... Difficile de leur dire tout ça et encore c'est bien peu...pas un son ne sort.

Pas facile d'être le centre du monde, de mon petit monde à moi, qui gravite, qui gravite, qui gravite... Tou à coup, je me sens moins hardie, je deviens très timide, je rougis, et je ne me sens pas du tout à l'aise d'être mise sur un peidestal. ... Mais je ne me plaindrai nullement, pour rien au monde.

De retour dans "mon chez moi" je me trouve horriblement mal, de l'affection prodiguée par toutes et tous. Les retrouvailles furent fructueuses.

Demain je revois Caroline, qui me presentera son ami, ensuite direction "le carré (célèbre quartier chaud de Liège)" où je n' ai plus mis les pieds depuis pfiou ... on c'etait dit rendez- vous dans ... ans, même jour même heure,... sur la place des grands hommes" 

Mais l'essentiel n'est-il pas dans ces retrouvailles,  dans les souvenirs, souvenirs indélébiles.

 On va arroser copieusement, régulièrement ces amitiés, mais cette fois promis on ne se lâche plus, juste un geste de la main, hé, on se retrouve demain?

Et téléphone en cas d'empêchement, promis?

C'était une journée hors du temps, journée assez magique.

Personne ne pourra dire pourquoi... on ne se souvenait plus très bien...pourquoi nous nous etions perdus de vue.

Oui dans le fond en y repensant pourquoi?

On a beaucoup parlé, on s'est pas mal marrés, et beaucoup de souvenirs ont resurgis de nos mémoires...

C'était le temps d'antan...

"Cette année là, pam pam, padam, dans mon coin je chantais, belles belles belles et le public aimait ça...

 Shalala, shalala...J'entends les oiseaux qui chantent à la ferme du bonheur

Shalala, shalala...