3 novembre 2005
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Personne ne voudrait jamais dire le mot de trop, celui qui dérange, celui qui fait mal, celui qui trouble, celui que l'on voudrait avoir tû, mais trop tard pour les
regrets....
Mais comment savoir où freiner, où stopper, où s'arrêter ?
Tellement dur dans la colère de ne rien dire...
l'interlocuteur vous fâche, et la parole est partie... celle en trop, qui dérange l'autre.
La rampe d'accélération est tellement rapide, on a peur de ne pouvoir se taire à temps...
Pour une parole de trop, on perd toute crédibilité, toute amitié...L'amour même.
Qui peut prétendre qu'un jour il soit resté de marbre, devant des accusations mensongères.
Et pourtant...
Celà m'est arrivé.....j'ai dit le mot de trop...
Flo
Publié par Flo
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CHOSES DE LA VIE
2 novembre 2005
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01:00
Saviez-vous que dans la langue chinoise, il n'y a pas de mot pour désigner le bonheur ? Il y a une foule d'idéogrammes : chacun représentant une situation heureuse. L'idéogramme le plus global donne une image d'harmonie entre ce que l'on ressent, ce que l'on pense et ce que l'on fait."
Robert Blondin - Le bonheur possible
"Nous sommes tous sourds quand cela arrange notre bonheur. Cela repose un peu de ne pas tout entendre."
Tahar Ben Jelloun
Il faut chercher le bonheur là où on est.
FLO

Publié par FLO
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CHOSES DE LA VIE
1 novembre 2005
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01:00
Ah que nous prenions du plaisir l'orsque j'avais 10 ans, de lire et relire à haute voix, en prenant de grands
airs littéraires, ces fables de monsieur De la Fontaine.
Nous n'en comprenions pas un mot, pour nous c'etait du fifrelin...
Je me voyais tantôt chêne, passer au roseau, sous le coup d'une émotion...
Monsieur, que d'enfants ont fait comme moi, et aujourd'hui à passé l'âge de 20 ans se rémémorent
vos fables.
Merci à vous, messieurs les grands hommes de nous avoir laissé vos écrits en héritage
Le Chêne un jour dit au Roseau :
"Vous avez bien sujet d'accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Le moindre vent, qui d'aventure
Fait rider la face de l'eau,
Vous oblige à baisser la tête :
Cependant que mon front, au Caucase pareil,
Non content d'arrêter les rayons du soleil,
Brave l'effort de la tempête.
Tout vous est Aquilon, tout me semble Zéphyr.
Encor si vous naissiez à l'abri du feuillage
Dont je couvre le voisinage,
Vous n'auriez pas tant à souffrir :
Je vous défendrais de l'orage ;
Mais vous naissez le plus souvent
Sur les humides bords des Royaumes du vent.
La nature envers vous me semble bien injuste.
- Votre compassion, lui répondit l'Arbuste,
Part d'un bon naturel ; mais quittez ce souci.
Les vents me sont moins qu'à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. "Comme il disait ces mots,
Du bout de l'horizon accourt avec furie
Le plus terrible des enfants
Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
L'Arbre tient bon ; le Roseau plie.
Le vent redouble ses efforts,
Et fait si bien qu'il déracine
Celui de qui la tête au Ciel était voisine
Et dont les pieds touchaient à l'Empire des Morts.
JEAN DE LA FONTAINE