Du bout de mon pinceau j'emprunterai du rose
Un saumon aérien, un filet d'azur, un brin du lavandin
Tout aussi transparente et délicate chose
Est l'inviolable empreinte du tout naissant printemps.
La garrigue fredonne à l'astre pâlichon
Qui attend pour remettre ses ergots acérés.
Pardieu si j’embellissais d'un soupçon écarlate
Aux corolles moirées de l’ancestral prunier
Le mistral caressant la campagne rosie
N’ose plus bousculer la Provence apaisée
Calme son courroux et sculpte les nuages
Sur les rameaux bancals d'un très vieil olivier
Aquarelle de printemps tout en délicatesse,
Tout est en symphonie stratus rondelet
Bourlingue au bonheur des dérives et caresse
La tête des épis bien nuancés de blond
La pluie en onde pure est une providence
Le vent dans sa furie reprend vite le dessus
Ramasse aussitôt, le peu qui est tombé
Et le doux amandier aura soif cet été
Sur un maquis souffreteux, un coin de ciel lavande
Une touche multicolore pour un mat de cocagne
Là un coin de fraicheur jailli d'une cascade
Quand la chaleur du jour en devient trop pesante
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©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo
Femme à l'ombrelle dans son jardin
Auguste Renoir
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