21 juin 2007
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Un sphinx m'a dit bonjour de ses ailes de velours.
La libellule s'envole sur les berges de roseaux,
Tandis que l'alouette égrène son chant d'amour
Réveillant dame chouette qui bougonne en sursaut.
Maman chevreuil présente son fils tout tacheté
A la forêt, tandis que le roux martin-pêcheur
Donne une leçon d'envol à sa dernière couvée,
Perchée au bord du nid, elle tremble de tout son coeur !
Dans la plaine irradiée, le soleil monte au zénith,
Obligeant les animaux à chercher de l'ombre
Dédaignant la mare où les grenouilles vous invitent,
A venir les rejoindre dans les belles eaux profondes...
Une chaleur étouffante règne au milieu des terres
Quand une brise soudaine prosterne tous les blés,
Un éclair précède le grondement du tonnerre.
Un orage se prépare, il faut tout rassembler.
Soleil qui nourrit et fait grandir toutes choses,
Complice de nos vacances, tu remplis notre vie,
D'instants merveilleux qui changent la vie en rose,
Au lieu du quotidien qui trop vite resurgit.
Les plages sont désertes, c'est la fin de l'été,
Vacanciers et flâneurs sont retournés en ville :
L'âme débordant d'espaces, d'air pur, de liberté...
Premier amour, premiers baisers tendres et subtils ...
Jean-Claude Brinette
Nous sommes le 21juin jour du début de l'été...
Publié par Avril2
-
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AMOUR
12 juin 2007
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Si j'étais assez grande,
Je voudrais voir
L'effet de ma guirlande
Dans le miroir.
En montant sur la chaise,
Je l'atteindrais ;
Mais sans aide et sans aise,
Je tomberais.
La dame plus heureuse,
Sans faire un pas,
Sans quitter sa causeuse,
De haut en bas,
Dans une glace claire,
Comme au hasard,
Pour apprendre à se plaire
Jette un regard.
Ah ! c'est bien incommode
D'avoir huit ans !
Il faut suivre la mode
Et perdre un temps !...
Peut-on aimer la ville
Et les salons !
On s'en va si tranquille
Dans les vallons !
Quand ma mère qui m'aime
Et me défend,
Et qui veille elle-même
Sur son enfant,
M'emporte où l'on respire
Les fleurs et l'air,
Si son enfant soupire,
C'est un éclair !
Les ruisseaux des prairies
Font des psychés
Où, libres et fleuries,
Les fronts penchés
Dans l'eau qui se balance,
Sans nous hausser,
Nous allons en silence
Nous voir passer.
C'est frais dans le bois sombre,
Et puis c'est beau
De danser comme une ombre
Au bord de l'eau !
Les enfants de mon âge,
Courant toujours,
Devraient tous au village
Passer leurs jours !
Marceline DESBORDES-VALMORE
Publié par Avril2
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AMOUR
4 juin 2007
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08:00
Je t'ai trouvé devant ma porte
Un soir où je rentrais chez moi
La renifleuse des amours mortes
Tu m'avais suivit pas à pas.
La garce, que le diable t'emporte
Tu es revenue, tu es là
Tu me fais le coeur à pleurer
Et de longues nuits désolées.
Comme l'hiver en plein été
Avec tes cheveux mal coiffés
Tu as la mine du désespoir
Tu n'es pas belle à regarder.
Allez, va t'en sors de chez moi
Ton triste visage m'ennuie
Ta mine deconfite m'attriste
Je ne peux plus le voir aujourd'hui.
Je veux encore rouler des hanches,
Je veux me saouler de printemps
Je veux m'en payer des nuits blanches
Dans les bras de mes doux amants.
Me dire que tu es absente
Et rire du temps present
Et si Dieu m'y prête garde
Je veux m'étendre aupres de lui.
Sur la couche qui est sienne
Laisser glisser de douces larmes
pour m'y voir mourir un peu plus
Et jusqu'à mon dernier souffle.
Je veux encore lui dire " je t'aime "
Et vouloir mourir d'amour pour lui
Non, je ne veux pas de toi ...
La solitude , ta solitude m'ennuie...
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©Flo
Publié par Avril2
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AMOUR