30 mai 2012
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Pourquoi rions-nous quand on nous chatouille ? Pourquoi ne rions-nous pas quand nous nous chatouillons nous-mêmes ?
Ces questions ont intrigué des scientifiques depuis la nuit des temps, depuis Socrate (l'un des premiers théoriciens de la chatouille), en passant par Platon et Charles Darwin.
Le rire fait secréter par le corps humain des substances anti-douleurs, euphorisantes, contre l'inflammation, et contre l'anxiété. De plus, chatouiller un enfant lui apprendra à plus tard être
touché. Le tout à condition que le "supplice" ne dure pas trop longtemps !
Les chatouilles correspondent à l'action d'exciter l'épiderme, en particulier les glandes exocrines situées dans les parties du corps humain rarement sollicitées.
Ceci provoque un message nerveux électrique léger a l’intensité continue jusqu’au cortex sous-épinal, influant sur la production de sérotonine, responsable au niveau des capteurs nerveux
cérébraux (neurones) d’une diminution de leur réactivité, ce qui provoque le rire. Le rire étant un message d’alerte du corps.
D'après des expériences réalisées dès 1997, par des chercheurs de l’université de Californie à San Diego, les chatouilles déclencheraient un réflexe. Socrate y avait d'ailleurs noté un mélange de
plaisir et de douleur.
À ce jour, deux types de chatouilles ont été identifiés :
• Celles provoquées par un passage léger sur la peau et provoquant l'envie de frotter la zone lorsque la stimulation a cessé.
• Celles provoquées par des pressions répétées et plus fortes sur des zones particulièrement sensibles du corps, spécifique à chacun (côtes, pieds, ventre, ...), et provoquant un effet de
rire.
Les chatouilles sont dues à une réponse sensorielle envoyée au cerveau et provoquée par un contact avec la peau.
D'après Paul Hubert Benamou, le chatouillement des pieds provoque essentiellement une « réaction de sexualité »: il cite notamment les cas de la reine d'Égypte Hatchepsout, qui se faisait
chatouiller par des eunuques, et des tsarines qui employaient à plein temps des eunuques pour leur chatouiller les pieds.
Pourquoi se chatouiller soi-même ne marche pas ?
Parce que le cerveau n'est pas dupe! II sait bien que le geste vient de vous-même, ce qui du coup, ne l'amuse pas. Le cerveau produit pour lui-même une copie de toute commande - qu'il envoie à
nos muscles, pour faire un pas ou n'importe quel autre mouvement -. Ainsi, il anticipe les conséquences du geste et sait à l'avance ce que les récepteurs tactiles vont lui envoyer comme message:
"c'est chaud", "c'est léger" ou encore "ça pique". En revanche, lorsqu'on se fait chatouiller, cette anticipation n'a pas lieu: les récepteurs tactiles qui tapissent notre peau, tout émoustillés
sous l'assaut des guilis prennent le cerveau par surprise. Résultat: la sensation s'exprime pleinement, et ça chatouille!
Source du net
Guiliguilis à toutes et tous !
Publié par Flo-Avril
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UN PEU DE CULTURE!
23 mai 2012
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Du chat au tigre, en passant par le puma, le lion ou le léopard, tous félins ronronnent. Mais pour ces derniers il faut nous croire sur parole, car peu nombreux sont ceux qui peuvent se vanter
d'avoir entendu ronronner un gros chat à rayures de 250 kilos et d'être encore capable de le raconter.
Une fois n'est pas coutume, le pourquoi semble plus clair que le comment. Les hypothèses avancées à ce jour indiquent que le mécanisme du ronronnement pourrait être provoqué par :
- La vibration des cordes vocales lors de la contraction très rapide des muscles du larynx et du diaphragme ;
- L'amplification par les cavités respiratoires (bronches, trachés, cavités des sinus) de la circulation sanguine dans la veine cave qui traverse le diaphragme ;
- La présence de deux organes vibratoires situés derrière les cordes vocales au niveau du larynx.
Si la première version à les faveurs des scientifiques le mystère reste à éclaircir.
Concernant les raisons, il semble que le ronronnement soit une transposition physique de certaines émotions, et particulièrement l'expression du contentement mais aussi d'un stress comme la
souffrance. Ces deux émotions pourtant contradictoires provoquent la même réaction qui doit donc être interprété avec circonspection.
Il apparaît que le ronronnement modifie le métabolisme du chat en provoquant l'apparition de substance calmantes pour son organisme. Cette disposition expliquerait qu'un animal à l'agonie ou
qu'une mère qui met bas ronronne pour apaiser sa douleur.
Ce comportement a aussi un rôle social et de communication entre les individus, les relations de dominé-dominant se traduisent par les ronronnements du plus faible qui signifie ainsi sa
soumission. Les chatons interprètent le ronronnement de leur mère comme une invitation à la tétée. Enfin lorsqu'un chat à de bonnes dispositions envers vous il met en route son petit moteur et
c'est parti pour une séance de caresses.
Alors pourquoi eux et pas nous ? Et bien c'est certainement parce que pour exprimer des émotions si eux ronronnent, nous parlons.
Et quand Milo ( mon sacré de Birmanie ) n'est pas content, il ne grogne pas, il feule tout simplement...
Feuler :bougonner , grogner , grommeler, gronder , ronchonner.
Publié par Flo-Avril
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UN PEU DE CULTURE!
16 mai 2012
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Il s'agit du Paradoxe d'Olbers. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_d'Olbers )
En fait l'univers étant en expansion plus la distance aux étoiles est grande et s'éloignent rapidement et plus leur lumière est décalées vers le rouge (effet Doopler).
Cette lumière finit par sortir du spectre visible par l'homme et donc le ciel nous parait noir.
On propose une explication originale à l'aspect noir du ciel nocturne.
Les étoiles lointaines et invisibles ne peuvent pas provoquer un signal détectable par addition de leurs émissions, puisque ces émissions ne sont pas cohérentes entre elles.
La proposition repose sur l'aspect vibratoire de la lumière et se trouve compatible avec les procédés perfectionnés de détection cohérente ou hétérodyne.
Les astres lointains, incapables de collaborer pour être détectés, produiraient cependant du bruit non incompatible avec le fond diffus cosmologie.
Si l’univers était éternel, infini et uniformément rempli d’étoiles, le regard devrait toujours rencontrer une étoile, comme il rencontre toujours un arbre si l’on se trouve au centre d’une
grande forêt.
Le ciel nocturne devrait donc nous paraître aussi brillant que le ciel en plein jour. Seulement, la lumière ne se déplace pas à vitesse infinie. Comme l'univers n'a pas toujours existé, sa partie
observable est donc finie. La lumière des étoiles n'a pas eu le temps de la remplir car, elles aussi sont mortelles.
Source du net
Publié par Flo-Avril
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UN PEU DE CULTURE!