Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 01:00

 

 

 

Sous sa mantille angevine il perçoit il dessine
Et il macule il peint le gnome du jardin
La niaiserie du bouquin les fragrances du matin
L'arôme du bouton de la rose carmin

Il retient de sa main le soleil qui s'entrouvre
L'écharpe de Vénus la magie des couleurs sous la pluie
Le parme qui prolifère la chambre après l'amour
La belle qui s'évade les caresses doucereuses

La lumière de ses yeux la chandelle qui s'éteint
L'amante sibylline la beauté de ses seins
Il ratisse large et bleu de son pinceau écumeux
Dans le verger du temps les cieux amoureux.

 

  Numéro du détenteur - 00049736 

 

 

  *´¨ )
¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

Partager cet article

Repost0
12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 01:00

 

 

 

Ceci se passait au temps où l'oiseau-tonnerre vivait seul dans le ciel.
Lorsque, par temps orageux, il s'aventurait au-dessus des grands lacs ou des régions habitées, les hommes savaient que les pires catastrophes étaient possibles : la venue de l'oiseau-tonnerre annonçait souvent le malheur. On devinait son approche au bruit que faisait le battement de ses ailes et qui ressemblait à un grondement plus ou moins bruyant ou sourd.
Lorsqu'il planait haut, très haut dans le ciel, ses larges ailes déployées cachaient les rayons du soleil et la lumière du jour s'obscurcissait. Ses yeux, qui s'ouvraient et se fermaient sans cesse, lançaient de fulgurants éclairs, capables d'aveugler les hommes et d’incendier les forêts.
Parfois, il perçait les nuages, se lançait comme une flèche sur les eaux qu'il touchait de son aile et les eaux, qui étaient calmes, devenaient soudain tumultueuses ; de grandes vagues s'élevaient alors et le bruit qu'elles faisaient s'entendait dans le lointain.
Dès qu'il arrivait, les Indiens se retiraient sous la tente ou sous les abris. Nul n'essayait d'atteindre le monstre, qu'on croyait invulnérable. On savait en outre que, s'il se mettait en colère, il lâcherait ses œufs qui tomberaient, détruisant les wigwams, tuant les habitants et allant jusqu'à fendre les rochers les plus résistants.
Parfois aussi, l'oiseau-tonnerre emportait des hommes. Peut-être était-ce pour les donner en pâture à ses petits, trop jeunes pour quitter le nid, aire gigantesque qu'on supposait construite au sommet le plus élevé d'un pic escarpé, dans une région si éloignée que nul n'en était jamais revenu.
Or, en ce temps-là, un chasseur indien, nommé Michebigoutoung, vivait dans le pays du Nord, sur les bords d'un grand lac. C'était un homme sage, réputé pour son courage, pour sa bravoure et aussi pour sa prudence.
On avait prédit qu'il ferait un jour un long voyage, mais satisfait de son sort, il pensait que ce voyage n'aurait lieu que quand le Grand-Esprit en déciderait ainsi et il attendait.
Il revenait un jour de la chasse, chargé d'un castor qu'il portait sur son dos avec son trident, son arc et ses flèches, lorsqu'il fut surpris par la nuit. Cela ne l'inquiétait pas. Il connaissait bien son chemin et la lune brillait de tout son éclat.
Tout à coup, Michebigoutoung vit une grande ombre s’étendre au-dessus de lui. La lune fut soudain voilée par des nuages. Tout devint obscur. Le bruit des ailes de l'oiseau géant se fit entendre et, au même moment, l'Indien se sentit happé, soulevé, et emporté à une vitesse prestigieuse dans la direction de l'Ouest. Il comprit qu'il était la proie de l'oiseau-tonnerre.
Après un long parcours, ils arrivèrent dans une région désertique.
Au sommet d'une colline dénudée se dressait une sorte de roc gigantesque et, tout ne haut de ce roc, dans une large cavité servant de nid, de hideux oiseaux, les petits de l'oiseau-tonnerre, piaillaient, se bousculaient et faisaient un bruit assourdissant.
A tire d'aile le monstre géant volait vers ce nid et, lorsqu'il y fut arrivé, il y lança sa proie.
Le castor, que l'Indien avait toujours attaché sur le dos, atténua un peu la rudesse du choc. Grâce à son trident de pêche, l’homme parvint à se protéger contre la voracité des petits qui l'attaquaient de toutes parts. Les éclairs fulgurants de leurs yeux atteignirent par instrants le smains et le visage de Michebigoutoung et le brûlèrent profondément. Malgré tout, il continua à se défendre. Il tua plusieurs oiseaux, parvint même à prendre la peau de l'un d'eux et à l’enrouler autour de lui, s'en servant comme d'une carapace. Ainsi protégé, il se recommanda au Grand-Esprit et s'élança dans le vide.
Il roula d'abord de roc en roc. Les plumes de la peau qui l'enveloppait s’arrachaient contre le granit avec des étincelles et des jets de flamme. Les ailes heureusement ne furent pas brisées ; aussi put-il s'en servir pour voler et rentrer chez lui, où sa femme et ses enfants en deuil pleuraient sa mort.

L'oiseau-tonnerre reparut plus tard. les Indiens aperçurent souvent des éclairs, en haut du rocher qui se dressait sur la colline de l'Ouest et d'où venait le bruit de sourds grondements : c'étaient les petits, qui se préparaient à suivre l'exemple de leur père.
Comprenant l'horrible danger, les Indiens se groupèrent. Les meilleurs chasseurs n'hésitèrent plus à lancer tous ensemble leurs flèches vers l’ennemi lorsque celui-ci, menaçant, planait au-dessus de leurs villages, et le monstre n'osa plus descendre à portée de ces flèches.
Maintenant, le vieil oiseau et ses fils se cachent derrière les nuages. Nous ne les voyons plus mais, parfois, lorsque le temps est orageux et lourd, leurs grandes ailes obscurcissent encore la lumière du jour ; nous entendons leurs grondements terribles et les éclairs de leurs yeux sillonnent la rue.


Hélène Fouré-Selter
Contes et légendes des Indiens Peaux-Rouges

Partager cet article

Repost0
10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 01:00

 

 

 
Après 20 années, trois copains se retrouvent. Le premier dit :
- Ma femme a une taille de guêpe et tous les soirs, je la pique, je la pique...
Le deuxième :
- Moi, ma femme a une taille de sauterelle, et tous les soirs, je la saute, je la saute...
Le troisième :
- Moi, ma femme a une taille d'éléphant, et tous les soirs, je la trompe, je la trompe...
rire1.png
Un professeur de psychologie commence son cours :
- Aujourd'hui, nous allons étudier les différents stades de la colère.
Il fait venir un téléphone dans la salle, compose un numéro au hasard et demande :
- Bonjour Madame, pourrais-je parler à Jacques, s'il vous plaît?
- Vous faites erreur, il n'y a pas de Jacques à ce numéro.
Il se tourne alors vers les étudiants et dit :
- Vous venez d'assister à la phase de mise en condition.
Il recommence et la dame, un peu agacée, répond :
- Je vous ai déjà dit qu'il n'y avait pas de Jacques ici!
Il réitère une bonne douzaine de fois, raccroche après s'être fait hurler dessus par cette dame devenue hystérique et s'adresse à son auditoire :
- Voilà enfin le niveau ultime de la colère.
Là-dessus, un étudiant lève la main :
- Monsieur, il y a pourtant un stade supérieur.
Et, pour illustrer, il se saisit du téléphone, compose encore une fois le même numéro et dit :
- Bonjour Madame, je suis Jacques. Y a-t-il eu des messages pour moi?
rire1.png
Deux blondes rebelles et fauchées décident de braquer une banque.
Pamela, la plus expérimentée, explique son plan en détail a Betty, la novice.
Le jour même, les deux blondes se retrouvent dans leur voiture, devant la banque, avec le moteur qui tourne.

Pamela dit a sa comparse :
- Betty, je veux être sure que tu as bien compris le plan, parce que je ne serai pas dans la banque avec toi pour te dire ce que tu dois faire : tu ne dois pas rester plus de trois minutes dans la banque. C'est d'accord ?
- J'ai parfaitement compris, répond Betty.

Betty entre alors dans la banque, pendant que Pamela attend au volant de la voiture.
Une minute passe... deux minutes... Dix minutes, et toujours pas de Betty en vue.
Finalement, au bout de quinze minutes, Betty arrive, traînant laborieusement derrière elle un coffre-fort entoure de plusieurs tours de corde.

Après quelques secondes au bout desquelles les deux filles parviennent, tant bien que mal, a placer le coffre-fort à l'arrière de la voiture, le vigile de la banque fait irruption hors de l'établissement, avec bien du mal cependant, car il a le pantalon et le caleçon baissés sur ses chevilles.
Au moment ou il est enfin prêt a faire feu sur les deux blondes, leur voiture est déjà loin !
Au volant, Pamela s'énerve :
- T'es vraiment une blonde, toi ! Je pensais que tu avais compris le plan !
- Mais... Bien sur que oui, j'ai compris ton plan. J'ai fait exactement ce que tu m'as dit !
- Pas du tout, espèce d'idiote ! J'avais dit l'INVERSE : Pompe le FRIC et ligote le GARDE...!!!!
rire1.png
Le premier jour, Dieu a créé la vache et lui dit,
- ''Reste au champ avec le fermier toute la journée et souffre sous le soleil. Fait des veaux et donne du lait pour soutenir le fermier. je te donne une durée de vie de 60 ans.''
La vache répondit,
- ''c'est une sacrée vie dure que tu veux pour moi pendant 60 ans. C'est ok pour 20 ans et je te rends les 40 autres.''

Et Dieu a été d'accord.
Le deuxième jour, Dieu a créé le chien. Dieu a dit,
- ''Reste assis toute la journée sur le seuil de la porte de la maison et aboie sur quiconque entre ou passe devant. Je te donne une durée de vie de 20 ans.''

Le chien a dit, ''c'est trop long pour aboyer. Donne-moi 10 ans et je te rends les 10 autres.''
Alors Dieu a été à nouveau d'accord.

Le troisième jour Dieu a créé le singe et lui dit,
- ''Amuse les gens, fait des tours savants, fait les rire. Je te donne une durée de vie de 20 ans.''
Le singe a dit, ''Faire des singeries pendant 20 ans ? C'est trop chiant ! Le chien t'a rendu 10 ans, non ? Ben je fais pareil, ok ?''
Encore une fois Dieu a été d'accord.

Le quatrième jour Dieu a créé l'homme. Dieu a dit, '
- 'Mange, dors, joue, baise, amuse toi. Glande un rien, Je te donne 20 ans.''

L'homme répondit, ''Quoi ? Seulement 20 ans ? Que dalle ! Écoute, je prends mes 20, les 40 que la vache a rendus, les 10 du chien et les 10 du singe. Ça fait 80, ok ?''

- ''Ok!'' répondit Dieu. ''Marché conclu''.

C'est ainsi que pendant les 20 premières années de notre vie nous mangeons, dormons, jouons, baisons, nous amusons et ne faisons rien.
Pendant les 40 années suivantes nous travaillons comme un forçat au soleil pour entretenir notre famille.
Pendant les 10 années suivantes nous faisons des singeries pour distraire nos petits-enfants.
Et pendant les 10 dernières années nous sommes assis devant la maison à aboyer sur tout le monde !

 

Bonne fin de semaine

 

rire1.png

Partager cet article

Repost0

Un Sujet En Particulier ?

Sur ce blog il y a

Passe ta souris sur la première lettre de chaque ligne

Blogopotes

Cet ensemble de miniatures, représente mes amis, les personnes chez qui j'aime flâner et faire un petit coucou , laisser un commentaire chaque fois que j'en ai envie.

 

Si vous désirez vous y retrouver, laissez-moi un coucou à votre tour, je me ferai un plaisir de vous y accrocher et j'irai vous écrire une petite bafouille à mon tour.

Pose ton curseur sur les miniatures, tu verras apparaître les pseudonymes et tu auras le lien du blog

 

 

Alain TreiZe Aummani chtinoeil bubuneJoëlCannelle Dany Dix DomSimone Déesse GL katara PatriciaMamyAnnick Marie M-T Michel Nouche Patmamy QuichottineBigornette Nanou SpipAlainJeeretGabClnKinouLCDAndréla-cachinaM_PZip de loupTatarinetteAlinebikerMahinaFrançoisePaqueretteLaurentPatriarchGeoElianeValentineJ-P SilvestreMentaleJeanCricketValerieTiotTimiloKryNefertitiMartineTotoFancriSylfanfleur de lysBrenPhilippeZapiCloMichelOcecoolMartineRogerNadiaD@net

---------------------

Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

http://a-fleur-de-plume.eklablog.com/

Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre