Avoir la force de ce que l'on veut, de ce que l'on voudrait, la personne que l'on veut aimer, celle que l'on aime sans l'avouer, sans se l'avouer, sans vouloir y croire, rester maître de ses sentiments comme de nos désirs de fonder, de construire, de programmer, de bâtir, et de se dire au bout du compte, que si concessions il y a, plus beau encore sera le résultat, et que coûte que coûte, on aurait voulu aimer et se faire aimer de quelqu'un d'autre, par peur de ce qui n'est pas, ou ce qui ne sera pas....
Et puis les concessions s'envolent, pour une partie seulement, et on se rend compte qu'on est toute seule à le vouloir, ça fait mal, là au fond de la poitrine à force de vouloir y croire, et à se dire que tout est possible, tant que le coeur y est, et on voit l'autre s'unir à notre pire ennemi, l'égoïsme!
Et on essaye de toutes ses forces, de toute son âme, de tout son coeur, de convaincre l'autre, d'y croire aussi, encore un peu, encore un temps, encore une vie, à deux si possible....et il nous file entre les doigts, on a envie de crier de pleurer, mais on se rend compte trop tard, beaucoup trop tard...qu'il est déjà trop tard...
Si ce n'est pas le cas... prends moi la main, serre la fort, quitte à me faire mal, mais que je sâche que tu es là...