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14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 01:00



Entre lignes et pages les idées s'entremêlent

Répondant à l'appel d'un désir de partage
Inventant des détours, des formes, des paysages
Par amour d'écriture, faire des mots un modèle

Déployer douces ailes pour apprendre à voler
S'échapper de ce monde, ne plus être isolée
L'inspiration console de jours vitriolés
En permettant au coeur de venir batifoler

La poésie vient mettre des couleurs sur la vie
Elle crée des farandoles pour nos récréations
Elle permet d'exprimer émois et affections
En livrant au papier inconscient de l'esprit

D'une main tantôt frèle, tantôt plus hasardeuse
Elle aborde des rivages qu'on croyait inconnus
Elle colore nos demains d'intentions éperdues
En reflet d'un miroir à l'âme aventureuse. 

 

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¸.•´¸.•´¨) ¸.•*¨)
©(¸.•´ (¸.•´ .•´ : (´¸.•*´¯`*•--> © Flo

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12 janvier 2008 6 12 /01 /janvier /2008 01:00


Dans un petit village de Chine, pas très loin de la ville de Nankin, vivait un jeune homme du nom de Tao. Il était très pauvre mais malgré sa pauvreté, il était de nature généreuse et toujours prêt à aider son prochain. Personne ne s’adressait jamais à lui en vain.

Un jour, alors que le soleil brillait déjà très haut dans le ciel, Tao, qui dormait sur une paillasse à l’ombre d’un arbre, fut réveillé assez brutalement par un inconnu. Surpris, il ouvrit les yeux et vit devant lui un homme tout de gris vêtu.
-Réveille-toi, Tao", lui dit l’inconnu. "La reine t’attend !
La reine ?", s’étonna Tao. "Mais je ne connais pas de reine !
-Elle, en revanche, te connaît", poursuivit l’homme en gris, et elle m’a envoyé te chercher de toute urgence.Viens, suis-moi !
-Mais qui êtes-vous donc ?", demanda Tao au messager. Je ne vous ai jamais vu !

L’inconnu haussa les épaules :
-A quoi cela pourrait-il t’avancer de m’avoir déjà vu et de savoir qui je suis ? La reine a besoin de ton aide. Tu es bien Tao, celui qui ne refuse jamais son aide à personne ?

Tao n’osa plus poser de question. Il replia rapidement sa paillasse et suivit l’inconnu.

Ils marchèrent un long moment et à l’instant où il croyait atteindre les dernières maisons du village, il découvrit devant lui une ville immense dont toutes les maisons, massées les unes contre les autres, présentaient une forme assez étrange, qui lui sembla vaguement familière.

L’inconnu pénétra dans l’une d’elles, plus vaste et somptueuse que les autres. Tao le suivit.

Ils arrivèrent dans une salle immense, où une femme très belle était assise sur un trône majestueux. Elle portait dans les cheveux un diadème, qui scintillait de mille feux.

"Merci d’être venu" murmura-t-elle. "Mon royaume court un grand danger et tu es le seul à pouvoir le sauver." Tao se courba dans un profond salut.

"Ce sera un honneur pour moi, Votre Majesté", balbutia-t-il.

"Je vais te présenter à ma fille", poursuivit la reine d’une voix douce. "Je considère tous mes sujets comme mes propres enfants, mais je tiens à ma fille bien plus qu’à moi-même."

Tao crut entendre des milliers de clochettes d’or, et une jeune fille, également très belle entra dans la pièce. Son visage était pâle comme le lys et ses cheveux de jais coulaient en cascade le long de son dos. L’air infiniment triste, elle alla s’asseoir à côté de la reine, sur une chaise en or.

A peine venait-elle de s’installer qu’une dame de la cour entra, toute essoufflée en hurlant :

"Le Monstre ! Le Monstre !"

La reine se leva.

"Voilà le malheur dont je viens de te parler. Je t’en supplie, Tao, aide ma fille. Elle a pour mission de reconstruire une capitale mais sans toi, jamais, elle n’y parviendra."

Tao, sans hésiter une seconde, prit la jeune fille par la main et, ensemble, ils quittèrent le palais discrètement.

Pendant des heures, ils coururent sans prendre le temps de retrouver leur souffle. Ils empruntèrent mille et une petites rues tortueuses et parvinrent finalement dans le village de Tao. Là, ils purent souffler un peu.

"Comme il fait calme, ici", soupira Fleur de Lotus, car c’est ainsi que la jeune princesse s’appelait.

"Nous sommes loin de tout une danger, à présent, dit Tao".

"Où allons-nous bâtir la nouvelle capitale ?", demanda la princesse.

"Une capitale ?", demanda Tao, qui n’avait pas très bien compris lorsque la reine lui parlait dans son palais. "Mais je ne pourrai jamais construire une capitale. C’est impossible ! Je ne suis qu’un pauvre paysan. Je n’ai ni pouvoir ni argent."

La princesse le regarda et de grosses larmes roulèrent sur ses joues.

"Mais tu es pourtant bien Tao, celui qui est toujours prêt à aider son prochain", gémit-elle. "Toi seul est capable de le faire..."

"Non, je... ", s’apprêtait-il à dire lorsqu’il s’éveilla.

Il avait dû dormir longtemps, car le soleil se trouvait maintenant fort bas sur l’horizon. Bien qu’éveillé, Tao entendait encore la voix suppliante de Fleur de Lotus qui semblait s’éloigner.

En vérité, c’était un essaim d’abeilles. Elles semblaient perdues et tournaient en tous sens autour des fleurs du jardin.
"Pauvres bêtes", pensa Tao. "Elles n’ont pas de ruche ! Je vais leur en faire fabriquer une."

Et il se rendit immédiatement chez un charpentier.

Je me demande d’où peuvent bien venir toutes ces abeilles ?, pensa-t-il, lorsqu’il vit que les insectes acceptaient avec empressement leur nouveau refuge.

Il partit se promener dans le village. Arrivé à hauteur de la dernière maison, il découvrit dans un jardin une ruche abandonnée.

"J’ai trouvé des abeilles chez moi", dit-il à l’homme qui vivait là. "Ne sont-elles pas à vous ?"

"C’est possible", répondit l’homme.

"Elles ont dû fuir", ajouta-t-il en ôtant le couvercle de la ruche.

Comme il se penchait, il y découvrit un serpent :

"Oh ! Le monstre de mon rêve ... !", se dit-il.

De retour chez lui, Tao installa dans son jardin toute une série de belles ruches semblables. De tous les côtés des abeilles arrivèrent. Elles se mirent à butiner ses fleurs et lui offrirent tellement de miel en échange de sa protection que Tao, le généreux, devint bientôt riche.

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11 janvier 2008 5 11 /01 /janvier /2008 01:00


Poésie

L'ancien français revient peu à peu à la mode. Jugez plutôt :
- Un hanneton volage près d'une pie passa, mais la pie sage ne le happa pas. Moralité : Ah, quel bel appât que la pie n'happa pas...

Ecrivain

Quand on lui demandait ce qu'il voulait faire plus tard, il disait
"quand je serai adulte, je serai un grand écrivain"

Quand on lui demandait ce que signifiait être un grand écrivain, il
répondait : "c'est quelqu'un qui est lu par des millions de gens; mais pas seulement cela, c'est aussi quelqu'un dont les écrits font réagir les gens. En les lisants, ils sont émus, ils pleurent, ils crient et se révoltent même parfois."

Maintenant son but est atteint. Il est programmeur chez Microsoft.
Il rédige les messages d'erreur.

Signification

 Balle (C'est de la) :
Exprime l'enthousiasme, quelque chose de bien, de beau, de positif . Cette meuf , c'est de la balle (Je ne suis pas insensible aux charmes de cette demoiselle).

Bouffon :
Qui ne s'apparente pas au clan.
Nique lui sa race à ce bouffon ! (Rabats lui son caquet à cet individu qui ne s'apparente pas à notre milieu !).

Carotte :
Du verbe carotter (extorquer, voler), mais dans une forme invariable. Il m'a carotte un zedou de teuchi, l'bâtard, tu vas voir comment je vais le niquer grave (Le scélérat m'a dérobé douze grammes de cannabis, il va s'en mordre les doigts).

Chelou :
Bizarre , inhabituel. Par extension , qui ne s'apparente pas au clan. La prof d' anglais elle a des veuch tout chelous (Ce n'est pas tous les jours que l'on voit une coupe de cheveux aussi inhabituelle et cocasse que celle de la professeur d'anglais, qui par extension ne s'apparente pas à notre milieu).

Foncedé :
Se dit d'une personne qui vient de consommer du cannabis. Je suis foncedé (Mon regard est vitreux, je perds mes mots, un mince filet de bave s'écoule sur mon menton et je rigole comme un décérébré, sans aucune raison. J'ai payé assez cher pour me mettre dans cet état. Bref: je viens de consommer du cannabis).

Gun :
Arme à feu . Ziva prête moi ton gun, l'aut'batârd y m'a manqué de respect (Pourrais-tu s'il te plaît me prêter ton arme à feu, afin que je règle son compte à l'importun qui n'a été qu'à moitié urbain à mon égard).

Kiff (er) :
Apprécier. Comment je kiffe trop son cul (Le sien postérieur n'est pas sans éveiller chez moi des pulsions bien naturelles, qui me mettent dans une humeur joviale, pour ne pas oser dire gauloise).

Mortel :
Bien, beau, dont on peut se réjouir (invariable). Elles sont trop mortelles tes Nike (Vos chausses s'entendraient fortbien avec mes pieds, aussi vous demanderai-je de m'en faire l'offrande sans opposer de résistance).

Mito:
Mensonge. Dérivé de mythomane (menteur). On me fait pas des mitos à moi, bouffon ! (Je ne suis pas le genre de crédule à qui vous ferez gober vos sornettes, individu qui n'appartient pas à notre milieu !).

Race (sa) :
Exprime le mécontentement. Sa race ! (Je suis d'humeur maussade). Sa race, c'bouffon ! (Mon anneau pylorique est complètement fermé. C'est le résultat de la proximité de cet individu).

Sérieux :
Indique que le propos est grave, solennel, et qu'il faut donc lui accorder le plus grand crédit . Sérieux, j'kiffe trop son cul à votre fille ( Monsieur , j'ai l'honneur de vous demander la main de votre fille).

Tèj :
Jeter, refuser, réfuter, envoyer, promener. T'aurais vu comment Jamel il a tèj la prof d'anglais ! (Le facétieux Jamel ne s'est pas laissé démonter face aux réprimandes de la professeur d'anglais !).

Trop :
Exprime l'intensité. En cela, synonyme de comment. Trop et comment peuvent éventuellement cohabiter dans la même phrase, pour exprimer une intensité très élevée. Trop la honte, ce blouson (Ce blouson est ridicule, et dans des proportions considérables).
Trop comment je suis foncedé ! (J'ai fumé une quantité déraisonnable de cannabis. Je crains que mon acuité intellectuelle en pâtisse pour la paire d' heures à venir).

Truc-de-ouf :
Désigne une chose peu commune, qui dépasse l'entendement.
C'est un truc de ouf ! (Mon dieu, mon entendement est tout dépassé !).

 Zyva :
Indique que la demande est pressante.
Zyva, fait méfu, sale chacal (Ne sois donc pas si avare de ta cigarette purgative, et fais en profiter ton vieil ami qui trépigne d'impatience).

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Un Sujet En Particulier ?

Sur ce blog il y a

Passe ta souris sur la première lettre de chaque ligne

Blogopotes

Cet ensemble de miniatures, représente mes amis, les personnes chez qui j'aime flâner et faire un petit coucou , laisser un commentaire chaque fois que j'en ai envie.

 

Si vous désirez vous y retrouver, laissez-moi un coucou à votre tour, je me ferai un plaisir de vous y accrocher et j'irai vous écrire une petite bafouille à mon tour.

Pose ton curseur sur les miniatures, tu verras apparaître les pseudonymes et tu auras le lien du blog

 

 

Alain TreiZe Aummani chtinoeil bubuneJoëlCannelle Dany Dix DomSimone Déesse GL katara PatriciaMamyAnnick Marie M-T Michel Nouche Patmamy QuichottineBigornette Nanou SpipAlainJeeretGabClnKinouLCDAndréla-cachinaM_PZip de loupTatarinetteAlinebikerMahinaFrançoisePaqueretteLaurentPatriarchGeoElianeValentineJ-P SilvestreMentaleJeanCricketValerieTiotTimiloKryNefertitiMartineTotoFancriSylfanfleur de lysBrenPhilippeZapiCloMichelOcecoolMartineRogerNadiaD@net

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Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

http://a-fleur-de-plume.eklablog.com/

Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre