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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 00:00




Il était une fois un grand-père et une grand-mère qui vivaient seuls dans une petite maison. Tous les jours, le grand-père allait travailler aux champs, et semait du riz en chantant :

"Une graine, et il en poussera mille".

Et tous les jours, un blaireau venait aussi, qui chantait :

"Une graine, et une seule. Et toutes je les mangerai".

Le jour suivant, quand le grand-père revenait travailler aux champs, il ne restait plus une seule graine : le blaireau avait tout mangé. Par sa faute, le grand-père et la grand-mère vivaient pauvrement.

Un jour, le grand-père alla travailler comme d'habitude, et une fois de plus il ne restait pas une seule graine. Alors il se mit en colère et décida d'attraper le vilain blaireau. Il commença donc à semer et à chanter, et comme tous les jours, le blaireau vint et se moqua. Soudain, le vieil homme lui sauta dessus, l'attrapa et en un clin d'oeil le ficela avec une grosse corde qu'il avait apportée. Il rentra ensuite chez lui avec son prisonnier.

"Grand-mère, viens voir ce que j'ai attrapé! Prépare nous un bon ragoût de blaireau pour ce soir", et sur ces paroles le grand-père retourna aux champs. La grand-mère commença à piler du riz pour faire des gâteaux pour le dîner. Le blaireau, qui était rusé, lui dit :

"Grand-mère, c'est bien fatiguant de piler ce riz toute seule; détachez-moi et je vous aiderai."

La vieille femme hésitait, se disant que son mari se fâcherait en apprenant quelle avait détaché le blaireau; mais après tout il voulait l'aider, et elle se dit qu'elle pouvait bien le détacher juste un petit moment. Elle dénoua donc la corde et libéra l'animal. Celui-ci, feignant de vouloir l'aider, prit le pilon, mais au lieu d'écraser le riz, il donna un grand coup sur la tête de la grand-mère, et s'enfuit en abandonnant la vieille femme inanimée. Quand le grand-père rentra des champs, il trouva sa femme morte et se mit à pleurer de désespoir. Un lièvre, voyant le vieil homme si malheureux, lui demanda pourquoi il pleurait, et le grand-père lui raconta l'histoire du blaireau.

"Et bien, je vais vous venger.", dit le lièvre, et il partit vers les montagnes.

Le lièvre ramassait des fagots dans la montagne lorsque le blaireau arriva.

"Compère lièvre, que fais-tu donc?", lui demanda-t-il.

"L'hiver promet d'être très froid, je fais donc provision de fagots.", lui répondit celui-ci.

Le blaireau, pensant que c'était une bonne idée, se mit aussi au travail, et à eux deux ils ramassèrent une grande quantité de fagots. Ils chargèrent le petit bois sur leur dos et se mirent en route. Mais le chemin était long et le lièvre, fatigué, murmurait :

"C'est lourd, oh que c'est lourd!", tant et si bien que le blaireau finit par porter aussi la charge du lièvre, qui marcha alors derrière et commença à frotter des silex qu'il avait ramassés.

Entendant le bruit des silex frottés l'un contre l'autre, le blaireau demanda :

"Quel est ce bruit ?", et le lièvre lui répondit :

"Ici, c'est la Montagne des Piverts, c'est le bruit de leurs becs sur le tronc des arbres que tu entends".

Il mit ensuite le feu aux fagots que le blaireau portait. Entendant le crépitement des flammes, celui-ci demanda :

"Quel est ce bruit ?", et le lièvre lui répondit :

"Ici, c'est la Montagne des Cigales, c'est leur chant que tu entends". Enfin, le feu brûla la fourrure du blaireau, et celui-ci se mit à hurler, pendant que le lièvre détalait, prenant la fuite.

Le jour suivant, le lièvre alla à la Montagne des Piments, y ramassa des piments et les réduisit en poudre. Le blaireau, passant par là, le vit, et fort en colère lui dit :

"A cause de toi, hier, à la Montagne des Cigales, j'ai eu le dos horriblement brûlé".

Le lièvre, faisant comme si de rien n'était, lui répondit :

"Les lièvres de la Montagne des Cigales sont les lièvres de la Montagne des Cigales. Ceux de la Montagne des Piments sont ceux de la Montagne des Piments. Je ne sais pas de quoi tu parles."

Le blaireau, crédule, se dit "Bien sûr, il a raison.", et demanda au lièvre si par hasard il n'avait pas de médicament pour soigner les brûlures.

"Quelle chance, je viens justement d'en préparer!", s'écria le lièvre, et il saupoudra généreusement le dos du blaireau de poudre de piment. Sur le moment celui-ci ne ressentit rien, mais peu à peu le piment rendit les brûlures encore plus douloureuses et il se mit à gémir de douleur. A cet instant, le lièvre s'enfuit une fois encore.

Le jour suivant, le lièvre partit en montagne, couper du bois dans une forêt de cèdres pour construire une barque. Le blaireau le vit, et souffrant terriblement et encore plus en colère que la veille, lui cria :

"A cause de toi, hier, à la Montagne des Piments, j'ai cru mourir".

Le lièvre, faisant comme s'il n'avait jamais rencontré le blaireau de sa vie, lui répondit :

"Les lièvres de la Montagne des Piments sont les lièvres de la Montagne des Piments. Ceux de la Montagne des Cèdres sont ceux de la Montagne des Cèdres. Je ne sais pas de quoi tu parles."

Le blaireau, vraiment aisé à tromper, crut encore une fois le lièvre, et pensa "Bien sûr, il a raison."

Il lui demanda pourquoi il construisait une barque. Quand il sût que c'était pour aller pêcher dans la rivière, le blaireau friand de poissons voulut lui aussi une barque.

"Comme mon pelage est blanc, je construis une barque en bois blanc; et puisque ton pelage est marron, il te faut une barque marron, en terre.", expliqua le lièvre au blaireau.

Ils construisirent donc chacun leur barque, et partirent pêcher. Une fois au beau milieu de la rivière, la barque en terre du blaireau commença à fondre petit à petit et à se dissoudre, et il se retrouva à l'eau. Il se débattait et criait :

"Au secours, au secours, aide-moi!", mais le lièvre, impassible lui dit :

"Pense donc à la pauvre grand-mère qui est morte par ta faute." et l'abandonna. Le lièvre se rendit chez le grand-père, et lui annonça que le blaireau était mort. Mais cela ne rendit pas le vieil homme heureux, car la mort du blaireau ne lui rendrait pas sa femme, et il pensait que le vengeance du lièvre était bien inutile.




Photo: flickr

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8 septembre 2009 2 08 /09 /septembre /2009 00:01




Tout ou presque peut-être changé dans ce module calendrier.

.calendarTop1 {font-family: Georgia; font-size: 10px; font-weight:normal; background-color:transparent; text-align:center;color:#FFF;} --->en-tête


.calendarToday1 {font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 10px; font-weight:normal; color:#C86256;} ---> la date du jour


.calendarDays1 {width:50px; height:15px; font-family:Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size:10px; font-style:normal; text-align:center; color:#C86256;} --->lettre du mois


.calendarHeader1 {font-family:Georgia; font-size: 10px; color:#FFF; background-color:#C86256;} --->lettre de la semaine


.calendarTable1 {border:0px;} ---> contour du calendrier

Mettre un fond au calendrier

.calendrier {background-image:url(http://idata.over-blog.com/2/05/25/04/roman/1douceurs0.gif);background-position:center;background-repeat:no-repeat;width:280px;height:380px} --->> image de fond du calendrier
L'image de fond, peut-être adaptée selon la grandeur de celle-ci en rajoutant des mesures, exemple: width:280px;height:380px, pour mon image


.calendrier div.box-titre h2 span{color:#FFF;} ---> couleur du titre du module

td.calendarTop1 a {color:#FFFF00} ---> couleur du mois

.calendrier .box-content {padding:0px; margin:0px; background:none} -->> Pour rendre l'image visible


.calendarDays1 table a {color:#A74B72;}/*couleur des fleches de gauche*/
td .calendarDays1 {color:#A74B72;}/*couleur des fleches de droite*/

 

 

Pour exemple voir ici

Bon amusement

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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 00:00


Il était une fois un Petit Coeur qui cherchait l'antre du bonheur.
Il décida de se rendre au Pays des Roses car on disait y trouver des choses grandioses.

Arrivé dans ce pays,il découvrit que les roses vivaient en clans, il décida de faire le tour de ses groupes différents.


Le premier clan était celui des "Roses Sauvages" on y cultivait les épines de "violence et de rage".Leur devise était "Pique avant d'être piqué".
Petit Coeur comprit que ces roses là agissaient ainsi pour ne pas être piétinée
mais il s"apercut que leurs attitudes n'étaient pas du tout appréciées.

Petit Coeur ne s'attarda pas dans cette communauté.
En effet, comme il n'avait ni épines ni griffes on le considerait comme un chétif.
C'est sûr que ce n'était pas là l'antre du bonheur on y cultivait plutot le malheur et la froideur.

Il visita ensuite la communauté des "Roses Imperiales",
on y développait la perfection des feuilles et des pétales .
Leur devise était "Cultive ta beauté pour exister".
Petit Coeur saisit que ces roses là cherchaient à être admirée;
mais il s'apercut qu'a force de vouloir ainsi être acceptée,
en ne pensant plus qu'à leur beauté ,ces roses s'étaient fermées aux autres réalités.

Petit coeur ne s'attarda pas dans ce groupe
où tout son physique avait été passé à la loupe.
C'est sûr que ne se trouvait pas là l'antre du bonheur
car on ne cultivait que l'aspect exterieur ,sans plus voir la beauté interieure.

Le troisième clan était celui des"Roses Pensées"
On y développait les connaissances pour se sentir exister.
Leur devise était :
"Cultive les connaissances pour retrouver ton essence"
Petit coeur comprit que ces roses là cherchaient à leur vie un sens.

Mais,il s'apercut qu'a force de trop rechercher et se rechercher,
ces roses étaient perçues comme des êtres très compliqués.
Petit Coeur ne s'attarda pas non plus parmi ce clan d'érudits
où on analysait et comparait en détail tout ce qu'il avait dit.
C'est sûr que ce n'est pas là qu'il trouverait l'antre du bonheur
car c'est seulement à force de connaissance qu'on prouvait sa valeur.

Décu,Petit Coeur s'apprêtait à quitter le Pays des Roses,
lorsqu'il croisa le chemin d'une étrange fée papillon qui écouta sa cause.
La fée papillon lui dit qu'il n'avait pas encore assez écouté et observé
et l'invita à s'agripper à ses ailes pleines de majesté.
Alors,ils s'envolèrent très haut dans le ciel
et Petit Coeur découvrit au loin un arc en ciel.

La fée papillon lui fit remarquer qu' ,après avoir découvert tout ce qui de grand éblouit,
il fallait maintenant observer tout ce qui semblait petit.
Petit coeur fut dépose au pied de l'arc en ciel
mais en scrutant l'horizon,il ne vit rien d'exceptionnnel.

Soudain sous ses pieds,il entendit une petite mais ferme voix
qui lui demandait de bien vouloir retirer ses pas,
car il empechait les roses de profiter de la lumière
en piétinant leur plate bandes de terre.

Il découvrit ainsi le clan des "Roses Primordiales".
On y cultivait des efflorescences joviales et cordiales.
Leur devise était "Profite de chaque instant, là est ta force et ton essence"

Petit Coeur comprit qu'ici la plus petite des expériences était vue comme un fer de lance.
Il pensa qu' enfin ,il avait trouvé l'antre du bonheur
et une profonde lumière inonda son coeur.
Au contact de ses minuscules fleurs,
Petit Coeur se remplit de couleurs.

Il observa quelques temps ces roses
et découvrit dans ce pays ce qui était grandiose:
C'était de petits gestes minuscules mais quotidiens
grâce auxquels on se sentait toujours bien.

En observant ces petites fleurs,
qui s'aimaient ,en respectant la croissance de chacun et sans peur,
Petit Coeur comprit que lui même avait en lui le bonheur
chaque fois qu'il laissait transparaitre dans sa vie certaines valeurs
qui le remplissaient lui et son entourage de chaleur.
Ainsi ,Petit Coeur devînt peu à peu un Grand Coeur
qui répandit autour de lui des coeurs de bonheur.

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Un Sujet En Particulier ?

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Cet ensemble de miniatures, représente mes amis, les personnes chez qui j'aime flâner et faire un petit coucou , laisser un commentaire chaque fois que j'en ai envie.

 

Si vous désirez vous y retrouver, laissez-moi un coucou à votre tour, je me ferai un plaisir de vous y accrocher et j'irai vous écrire une petite bafouille à mon tour.

Pose ton curseur sur les miniatures, tu verras apparaître les pseudonymes et tu auras le lien du blog

 

 

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Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

http://a-fleur-de-plume.eklablog.com/

Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre