Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 01:40



Avez-vous déjà entendu parler du palais de Brocart ? Mais si, bien sûr, c'est le palais des deux fées célestes qui tissent tout le long du jour, les nuages, pour l'empereur du Ciel. Vous vous tromperiez bien si vous les croyiez heureuses de leur sort car les deux fées s'ennuient à mourir dans leur palais. Un jour d'ailleurs, elles se sont sauvées. Écoutez plutôt...

Ce jour-là, c'était l'anniversaire de l'empereur du Ciel et tous ses serviteurs étaient occupés aux préparatifs d'un grand festin. Les employés célestes s'amusaient dans les salles impériales et la garde de la porte du Sud, celle par laquelle on descend sur la terre, buvait joyeusement à la santé de l'empereur et sombrait peu à peu dans une somnolence béate. Les deux fées célestes étaient restées seules.

Dans leur merveilleux palais, elles s'ennuyaient de vivre constamment dans la béatitude, de boire tous les jours du nectar et de tisser tous les jours un nuage en forme d'enclume et sept nuages blancs moutonneux. Leurs jours se ressemblaient comme un neuf ressemble à un autre neuf et nos deux fées s'ennuyaient, s'ennuyaient à mourir.

« Tu sais, petite sœur, » soupirait la plus jeune, « je préférerais m'en aller et descendre sur la terre plutôt que de continuer à m'ennuyer ici. Les hommes ne connaissent pas leur bonheur ! Tant de travail, et toujours du nouveau, ça me plairait tellement ! »

« A moi aussi, » continua l'aînée, « et si tu voyais leurs montagnes et leurs rivières qui serpentent ! Que c'est beau ! Rien de pareil dans ce palais ennuyeux. Et si nous nous sauvions ? »

Le chemin n'est pas long de la pensée à l'acte. Les deux fées célestes se mirent en route et, sur la pointe des pieds, tout doux, tout doux, elles se faufilèrent jusqu'à la porte du Sud qui conduisait à la terre. Les gardes dormaient profondément. Les deux jeunes filles se glissèrent dehors furtivement.

« Maintenant, petite sœur, » proposa la cadette, « nous allons nous séparer. Tu iras vers le Sud, et moi vers le Nord. Et lorsque nous aurons trouvé un être en détresse, nous resterons pour l'aider. »

Ainsi se séparèrent les deux fées. Et tout se passa comme l'avait dit la plus jeune. Toutes deux rencontrèrent deux vieilles femmes solitaires et usées et restèrent à les aider. Bientôt, elles perdirent leur teint transparent et devinrent toutes roses. Elles se plaisaient beaucoup sur la terre. Jamais plus elles ne pensaient au ciel.

Mais rien n'est éternel, hélas. Cent ans avaient passé sur la terre, cent ans, ce qui fait exactement sept jours au ciel. Les festivités avaient pris fin et l'empereur Céleste commença à chercher les deux jeunes filles. Mais en vain, elles étaient introuvables. « Où sont-elles donc passées, » gronda l'empereur. «Voilà un moment qu'il n'a pas plu et j'aurais besoin qu'on me tisse au plus vite un nuage d'orage. » Et l'empereur fit chercher les deux fées. Les serviteurs revinrent bientôt pour lui apprendre que la porte du Sud était ouverte et que les deux jeunes filles s'étaient probablement sauvées.

C'est un comble ! » s'écria l'empereur. «Qu'on me les ramène au plus vite ! Sinon, j'enverrai sur la terre une sécheresse abominable ! »

Alors les messagers célestes descendirent sur la terre à la recherche des deux fées. Ils les trouvèrent enfin. Mais les jeunes filles ne voulaient pas rentrer. Pourtant, il fallut bien se rendre ! Pouvait-on désobéir à un ordre de l'empereur du Ciel ? Tête baissée, les yeux pleins de larmes, les deux fées reprirent le chemin du ciel.

En arrivant devant la porte du Sud, la plus jeune dit :
«Petite sœur, je crois que je mourrai de regret si je ne peux plus regarder le monde en bas ! »

L'aînée hocha la tête en soupirant, puis elle dit :
«J'ai une idée. Jetons nos miroirs. Ainsi, quand nous regarderons en bas, nous y verrons se refléter le monde entier. »

Alors les deux jeunes filles sortirent leurs miroirs de leurs larges manches et les jetèrent en bas. Les miroirs descendirent en scintillant, ils tournoyèrent un instant avec de petits sifflements et tombèrent sur la terre où ils se transformèrent en deux lacs enchantés dont les eaux limpides reflétaient les montagnes, les forêts, les collines et les hommes. Et savez-vous où sont ces deux lacs ? L'un est en Chine, c'est le Grand Lac Occidental, et l'autre au Vietnam, à Hanoi.


http://www.contes.biz/


1a.xiao_quiao_artgerm.jpg




Partager cet article

Repost0
19 mars 2010 5 19 /03 /mars /2010 01:54



Vous êtes saoul quand…

Les p'tits trucs qui prouvent que vous êtes fin saoul !
1 - Vous n'avez pas le dessus en vous disputant avec des objets inanimes
2 - Vous vous accrochez a l'herbe pour ne pas tomber sur le sol
3 - Une analyse sanguine a montre que votre alcool contient des traces de sang
4 - La lunette des WC s'obstine a tomber sur l’arrière de votre tete
5 - Vous pensez sincèrement que l'alcool est un type d'aliment comme les lipides, glucides et protides...
6 - Comme c'est bizarre : il y a 24h dans une journée et il vous faut un pack de 24 canettes...
7 - Vous vous concentrez mieux en fermant un œil
8 - Le parking n'est pas au même endroit que lorsque vous êtes arrive
9 - Chaque femme que vous rencontrez se promène avec sa sœur jumelle
10 - Vous demandez a votre femme : "ou sont les enfants ?"... mais vous n'avez pas d'enfants et encore moins de femme, vous êtes en train de parler a votre oreiller
11 - Votre lit vous fait penser au wagon du Space Montain ou a un bateau sur une mer démontée
12 - Votre verre s'obstine a rater l’entrée de votre bouche
13 - Vous commencez a comprendre ce que dit Michel Rocard
14 - Ils ne veulent plus de vous au "Don du Sang"

***

Satellite prostitué

Le nom des planètes, des satellites et autres corps célestes est donné par une commission internationale composée d'éminents scientifiques. Pour donner ces noms, cette commission s'est donnée des règles. Par exemple, les objets gravitant autour de Vénus reçoivent des noms de femmes célèbres. Récemment, le représentant de la France dans cette commission a proposé de donner le nom de « La Pompadour » à un satellite de Vénus. Refus immédiat du représentant américain. Motif : on ne va tout de même pas donner un nom de courtisane à une étoile. Bon. Cet homme a fait honneur à la réputation de puritanisme des Etats-Unis. Mais le représentant français n'avait pas dit son dernier mot. Le lendemain, il a proposé de donner à ce satellite le nom de « La Goulue. »
La Goulue ? C'est qui ça, La Goulue ? demande le représentant américain.
- C'était la modèle de Toulouse Lautrec, le grand peintre français, lui répond-t-on. Un modèle, c'est moins grave qu'une courtisanne a dû penser le représentant américain, car il a accepté. Et dire qu'on a failli croire qu'il était cultivé car il connaissait La Pompadour !


Partager cet article

Repost0
18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 01:35



Ingrédients :Pour 4 personnes

  •      8 escalopes de veau fines
  •      300 g de mozzarella
  •      200 g de jambon cru
  •      Huile d’olives
  •      Parmesan
  •      Un bouquet de persil
  •      Sel et poivre
  •      Un citron
  •      Cure-dents



Préparation :

Versez deux verres d’huile d'olives dans un plat.
Hachez le persil finement après l’avoir passé sous l’eau et séché.
Découpez la mozzarella en tranches épaisses.
Réservez.

Ajoutez le persil dans l’huile et déposez les escalopes de veau.
Laissez la viande mariner pendant environ 1 heure.
Ôtez ensuite les escalopes de veau de l’huile et déposez sur chacune d’elle une tranche de jambon cru et une tranche de mozzarella.
Salez et poivrez à votre convenance.
Repliez les escalopes en les roulant et refermez-les à l’aide d’un cure-dents.
Faites ainsi pour les 8 escalopes.
Mettez votre four à préchauffer à 180°.
Roulez ensuite abondamment les escalopes dans du parmesan râpé.
Nappez la plaque de votre four avec de l’huile de la marinade et déposez les paupiettes les unes à côté des autres.
Enfournez pendant environ 30 minutes.
Salez et poivrez à nouveau au terme de la cuisson.

Servez avec du citron.

Faire griller sur la plaque du four les poivrons sur chaque face. Puis, laissez-les reposer  15 minutes emballés dans un sac plastic.      
Epépiner et peler les poivrons (la peau se détache toute seule) puis les détailler en filets.   
Ranger les filets de poivrons ainsi obtenus dans le fond d'une assiette et recouvrir cette couche d'ail râpé, de sel, et d'un filet d'huile. Répéter l'opération sous forme de couches successives.
Réserver le plat au réfrigérateur pour que les poivrons marinent.

Bon appétit !



Partager cet article

Repost0

Un Sujet En Particulier ?

Sur ce blog il y a

Passe ta souris sur la première lettre de chaque ligne

Blogopotes

Cet ensemble de miniatures, représente mes amis, les personnes chez qui j'aime flâner et faire un petit coucou , laisser un commentaire chaque fois que j'en ai envie.

 

Si vous désirez vous y retrouver, laissez-moi un coucou à votre tour, je me ferai un plaisir de vous y accrocher et j'irai vous écrire une petite bafouille à mon tour.

Pose ton curseur sur les miniatures, tu verras apparaître les pseudonymes et tu auras le lien du blog

 

 

Alain TreiZe Aummani chtinoeil bubuneJoëlCannelle Dany Dix DomSimone Déesse GL katara PatriciaMamyAnnick Marie M-T Michel Nouche Patmamy QuichottineBigornette Nanou SpipAlainJeeretGabClnKinouLCDAndréla-cachinaM_PZip de loupTatarinetteAlinebikerMahinaFrançoisePaqueretteLaurentPatriarchGeoElianeValentineJ-P SilvestreMentaleJeanCricketValerieTiotTimiloKryNefertitiMartineTotoFancriSylfanfleur de lysBrenPhilippeZapiCloMichelOcecoolMartineRogerNadiaD@net

---------------------

Mon troisieme recueil

Thebook edition a classé mon recueil dans la catégorie adultes, certains de mes poèmes étant érotiques

Acheter Foucades en mots tressés

http://a-fleur-de-plume.eklablog.com/

Ah tu es là

Mon premier recueil de poésies

Un second recueil avec une meilleure présentation et de nouveaux poèmes,  vient de voir le jour .

N'hésitez pas à vous l'offrir ou à l'offrir pourquoi pas !

 

Le livre